Exposition du 15 juin au 6 juillet 2008 à Paris à la Connoisseur’s Gallery.
Normalement, je vais m'y rendre demain samedi. J'ai hâte d'y être.
Thierry Alonso Gravleur est capable de saisir un visage comme personne depuis Rembrandt, et de s’emparer d’une âme comme personne depuis Hieronymus Bosch. Mais, en réalité, on ne peut le comparer à aucun autre artiste, car aucun autre artiste n’a jamais perçu, ni ne nous a amenés à percevoir, comme il le fait. Quand je pense à Thierry, c’est son grand sourire crapuleux et son rire profond et insouciant qui me viennent à l’esprit. Quand je regarde ses toiles, j’ai l’impression qu’elles se situent au-delà de l’enfer, du purgatoire et du paradis. Il regarde et oeuvre depuis un lieu où peu d’entre nous osent jamais s’aventurer : depuis l’obscurité et la lumière secrète que nous recelons, là où les hommes sont des bêtes et les bêtes des hommes ; là où les dieux et les démons partagent une cigarette et un verre de vin avant de poursuivre leur chemin dans l’inconnu.
Et c’est de cette obscurité et de cette lumière secrètes que sourd la rare grandeur de son regard
- comme cette grimace et ce ricanement canailles.
Nick Tosches,
New York, mai 2008
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Antonin Artaud par Gravleur, un mot : magnifique.
Source pour la photo du portrait d'Artaud :
Le blog de Jacques Perrin ( + très bel article à lire sur Gravleur)
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