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samedi 3 avril 2010

Crea croquis roulotte de bohemiens

Roulotte - les Bohémiens

Toujours avoir son petit carnet avec soi, ...pratique quand on a 5 minutes à tuer quelque part...

Roulotte - croquis à l'encre
mai 2010
+
Extrait paroles de la chanson 'Les Bohémiens' de catherine Ringer
Musique du film "liberté" de Tony Gatlif avec entre autre James Thierrée.


Roulotte - les Bohémiens
croquis dessin encre bohémien boheme roulotte gitan gitane gispsy tsigane tzigane tony gatlif liberté film catherine ringer



vendredi 18 décembre 2009

Liberté - un film de Tony Gatlif

"Petit" post pour un grand film, en mémoire d'une partie mes ancêtres.
 

Rencontre entre un réalisateur incroyable (Tony Gatlif)
et un artiste poète (James Thiérrée)
le temps d'un film : Liberté





liberte tony gatlif James Thierree


Liberté, un film de Tony Gatlif

* Drame
* Date de sortie : 24 Février 2010


liberte tony gatlif


Synopsis :
Théodore, vétérinaire et maire d’un village situé en zone occupée pendant la seconde guerre mondiale, a recueilli P’tit Claude, neuf ans, dont les parents ont disparu depuis le début de la guerre. Mademoiselle Lundi, l’institutrice fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. Ils sont venus pour faire les vendanges dans le pays. Humaniste et républicaine convaincue, elle s’arrange, avec l’aide de Théodore, pour que les enfants Tsiganes soient scolarisés. De son côté, P’tit Claude se prend d’amitié pour Taloche, grand gamin bohémien de trente ans qui se promène partout avec son violon sur l'épaule. Mais les contrôles d’identité imposés par le régime de Vichy se multiplient et les Tsiganes, peuple nomade, n’ont plus le droit de circuler librement : Théodore cède alors un de ses terrains aux bohémiens, désormais sédentarisés. Tandis que les enfants Tsiganes suivent les cours de Mademoiselle Lundi, P’tit Claude est de plus en plus fasciné par le mode de vie des Bohémiens – un univers de liberté où les enfants sont rois. Mais la joie et l’insouciance sont de courte durée : la pression de la police de Vichy et de la Gestapo s’intensifie et le danger menace à chaque instant. Comme ils l’ont toujours fait depuis des siècles, les Tsiganes devront reprendre la route…



Avec : Marc Lavoine , Marie-Josée Croze , James Thierree, Rufus,
Carlo Brandt, Arben Bajraktaraj, Georges Babluani, Bojana Panic



Vidéo France 3 ->









(photos du film et entretien avec Tony Gattlif, ...)



Extrait de l'entretien :

"Comment est née l'idée de LIBERTÉ ?
J'avais envie de faire un film sur l'holocauste des roms depuis que j'ai commencé à faire du cinéma. Mais le sujet me faisait peur. Les Roms que je rencontrais me disaient souvent : "Fais-nous un film sur la déportation des Roms".
Début 2007, participant à un colloque international des Roms à Strasbourg, des jeunes élus roms de la communauté européenne m'ont fait la même demande. Ils me disaient à quel point ils souffraient de ce manque de reconnaissance, de l'ignorance des autres vis-à-vis de leur propre histoire.
Je ne voyais pas comment faire ce film, moi qui suis un cinéaste qui aime la liberté de la caméra, comment respecter les règles d'une stricte reconstitution. Et je reculais de peur de mal faire en réalité.
Et puis un jour, j'apprends que Jacques Chirac va rendre hommage aux Justes en les réunissant au Panthéon. Je me suis dit : on va enfin savoir si certains Justes ont sauvé des Tsiganes. Malheureusement ils n'étaient pas présents. Je me suis mis à les chercher.
J'ai fini par trouver une anecdote de quelques lignes : "Le destin d'un dénommé Tolloche fut particulièrement tragique. Interné à Montreuil- Bellay, il réussit à se faire libérer après avoir acheté, par l'intermédiaire d'un notaire, une petite maison à quelques kilomètres de la ville. Incapable de vivre entre quatre murs, il reprit la route pour retourner dans son pays d'origine, la Belgique. Il fut arrêté dans le Nord et disparut en Pologne avec ses compagnons d'infortune".
C'est le destin de ce Tolloche qui a pris tous les risques pour sauvegarder sa liberté qui m'a décidé à faire ce film. Et puis il y a ce Juste, un notaire, qui lui aussi a pris tous les risques pour tenter de le sauver...


(...)


Comment avez-vous écrit Liberté ?
J'ai écrit la première trame du scénario en un mois. Je me suis libéré du poids que je portais depuis longtemps. Tout est devenu clair lorsque j'ai compris que je ne pouvais raconter cette histoire qu'à travers deux Justes. Théodore, un maire et vétérinaire de village et Mlle Lundi, l'institutrice. Les deux m'ont été inspirés de personnages qui ont existé : Théodore, le notaire qui a tenté de sauver Tolloche et sa famille et Mlle Lundi d'après l'histoire vraie d'une institutrice, Yvette Lundy, qui travaillait à Gionges dans la Marne. Résistante, elle fut arrêtée puis déportée. Elle m'a aidé à travailler toutes les scènes qui concernent son personnage et l'école.
Je me suis aussi beaucoup servi de mon histoire personnelle et de gens qui m'ont aidé dans mon enfance et ma jeunesse : mon instituteur, mes éducateurs, ma professeur d'art dramatique. Je connais bien les Roms de tous les pays, je sais comment ils sont. Entre aujourd'hui et 1940, ils n'ont pas changé. Je n'ai eu aucun mal à les décrire. J'ai reconstitué une famille tsigane, qui traverse l'Europe et qui a été coincée en France par la guerre. Pendant un an, j'ai travaillé sur cette reconstitution. Les hommes ont laissé pousser leurs cheveux et leurs moustaches. Tous les acteurs ont fait un régime car à cette époque il n'y avait pas à manger. Nous avons construit trois roulottes identiques à celles de 1940. Les Tsiganes nomades ne sont pas quelque part, on ne va pas les chercher. Un jour, ils arrivent au bout d'un chemin au fond d'un bois, on les voit apparaître comme le vent. On ne sait pas d'où ils viennent, on sait juste quand ils arrivent. Pour leur première apparition dans le scénario, je les ai décrits de cette façon. Une fois cette ébauche de scénario terminée, je me suis aperçu qu'il me manquait l'âme tsigane.
L'âme tsigane n'est pas facile à raconter et à faire comprendre. Il n'y a pas de mot dans la langue tsigane pour signifier Liberté. Les Tsiganes n'emploient pas ce mot car ils sont libres. Il fallait que je trouve un personnage qui, à travers sa pureté, sa naïveté, sa fantaisie, sa liberté, ses folies, représenterait toute la communauté rom. Ce fut Taloche. Il m'a fallu ensuite près d'un an pour arriver au scénario final. En écrivant ainsi, j'ai du même coup approché les raisons du silence qui entoure Samudaripen (le génocide des roms). Les Tsiganes ont peur des fantômes. Lorsqu'ils entrent dans une cave, ils en sortent en courant de peur d'y croiser des revenants. Taloche est ainsi : il a peur des morts. Que s'est-il passé à la fin de la guerre, lorsque les Tsiganes ont compris que des centaines de milliers d'entre eux avaient péri exterminés ? Ils ont eu peur de ces morts, peur de les réveiller, peur qu'ils reviennent. Peur d'en parler, en définitive. Aujourd'hui c'est fini, mais cette crainte a existé jusque dans les années 80.


(...)


James Thiérrée, qui joue le personnage de Taloche, n'est pas rom...
C'est exact. Pour ce rôle, je voulais un musicien, quelqu'un qui soit à la fois capable de jouer de la musique, de monter aux arbres et d'en tomber. Sans tricher... Impossible a priori de trouver un tel acteur. Et puis un jour, j'ai vu James au Théâtre de la Ville à Paris. Je n'avais jamais vu ça. J'étais impressionné. C'est l'acteur dont je rêvais pour ce rôle.
N'étant pas rom, il a fait un travail énorme pour l'être. Pendant six mois, il a appris à parler la langue rom, à jouer de la musique tsigane et surtout à se laisser posséder par la liberté de Taloche.


liberte James Thierree


(...)


En voyant le film, on est frappé par votre volonté de casser les clichés, même si la représentation des roms que vous faites est très précise.
Dans LIBERTÉ, j'ai cherché à démythifier certains clichés. Par exemple pour la musique, il y a cette scène où on les voit donner un concert à... des poules ! Je me suis amusé de ce cliché bien que la musique, dans les films et concerts, ait contribué à faire aimer et accepter les Tsiganes.
Je voulais les montrer tels qu'ils sont, par exemple maquignons, forgerons, musiciens. Et s'ils refusent que leurs enfants aillent à l'école c'est de peur qu'ils ne perdent leur âme.
La scolarisation des enfants roms, c'est le problème majeur encore aujourd'hui. Dans LIBERTÉ l'école est un lieu central. Sauf que s'ils veulent bien y aller, c'est à la condition que les enfants soient payés car ils considèrent que c'est un travail. Finalement, ils décident quand même de s'y rendre mais c'est avant tout pour manger, pour profiter de la distribution de gâteaux que fait l'institutrice, Mlle Lundi. D'ailleurs, une fois leur portion avalée, ils déguerpissent


(...)


Et avec James Thiérrée ?
Je lui racontais souvent des anecdotes roms que je connaissais pour "l'habiter". Je voulais que Taloche ait des antennes, qu'il sente le danger. Comme les oiseaux qui sentent l'orage arriver. James est comme ça, animal. Un exemple : pour une scène de danse, je lui ai écrit une musique de guerre avec des gens qui crient en rom : "Ne tirez pas !", "Arrêtez le meurtre !". Quand James est arrivé et que je lui ai demandé de danser sur cette musique, on avait l'impression qu'il faisait l'amour avec la terre, qu'il était en osmose avec elle. Un animal qui baisait la terre."


Liberte film de Tony Gatlif

jeudi 6 août 2009

James Thiérrée - "Raoul" le nouveau spectacle ♥



James Thiérrée, sculpteur d'illusion

source : lesoir.be/...article_702348.shtml

« Raoul », le nouveau spectacle de James Thiérrée, est en création mondiale à Namur, avant de tourner à Paris et Londres.



le 13 mai 2010 - frelon vert a dit...

On vient de l'apprendre aujourd'hui, James Thiérrée est de retour à Namur en septembre 2010 et en janvier 2011. La meilleure nouvelle de la journée!!!
theatre-de-namur-saison-2010-2011-le-retour-de-james-thierre.html

ENTRETIEN

Un épais mystère entoure la nouvelle création de James Thiérrée. Ça cloue, ça coud, ça visse dans les coulisses du Théâtre de Namur, et l'on se prend à deviner quelles sortes de créatures étranges viendront cette fois hanter le spectacle de l'artiste français, fils de Jean-Baptiste Thiérrée et de Victoria Chaplin, célèbres façonneurs d'imaginaires (le Cirque Bonjour, le Cirque imaginaire et le Cirque invisible). A quatre ans déjà, James arpente le chapiteau de ses parents en compagnie de sa sœur Aurélia. Il travaillera ensuite au théâtre et au cinéma, sous la direction de Peter Greenaway, Bob Wilson, Coline Serreau, Raul Ruiz ou Benno Besson, avant de créer ses propres spectacles dont « La symphonie du hanneton » qui lui vaut quatre Molière en 2006, ou encore la somptueuse « Veillée des abysses », mélange de cirque, danse, mime et humour. Aujourd'hui, il s'allie à sa mère Victoria (fille de Charlie Chaplin), aux costumes et accessoires pour créer « Raoul », seul en scène tissé de rêves faits main et d'imaginaires délicatement artisanaux. L'auteur et acrobate lève un coin du voile sur ce Raoul pour mieux en épaissir le mystère.

C'est la première fois que vous jouez seul ?

Oui, l'idée était d'en revenir au plus petit dénominateur, de parler au singulier comme si dans la plus petite molécule se trouvait la plus grande forme de mystère. Puis je me suis laissé divaguer sur cette idée. Mais je ne suis pas vraiment seul sur scène. Disons que Raoul est le seul de son espèce, mais il est entouré de poissons, méduses, fossiles d'oiseaux et autres pachydermes créés par ma mère. Je discute beaucoup avec elle pendant la création.

D'habitude, elle fabrique des créatures originales qui ne ressemblent à rien et sont créées à partir d'objets du quotidien. Mais cette fois-ci, je voulais évoquer des animaux connus, terriens, plutôt que de jouer sur la transformation d'objets. D'autre part, je ne suis pas complètement seul, car il y a trois autres personnes qui manipulent les créatures, me servent de doublures pour les transferts d'ombre, etc.

Vous semblez vouloir envelopper Raoul de mystère ?

J'essaie de ne pas m'enfermer dans un concept. Dans « La veillée des abysses », j'avais annoncé m'être inspiré de « La vie des abeilles » de Maeterlinck, mais au final le spectacle n'avait plus grand-chose à voir avec ça. Je reste dans l'évocation, dans les codes mystérieux du langage, de l'inconscient. Je préfère rester flou sur la narration, sur l'intention première. Je n'aime pas les définitions trop fortes, tout ce qui peut enfermer l'exploration. C'est la même chose dans ma vie et c'est d'ailleurs le thème du spectacle : on découvre quelqu'un qui se libère, qui se réveille. Raoul, c'est beaucoup de moi, forcément. Je ne peux pas vous en dire beaucoup parce que j'écris ce spectacle à mesure que je répète et je continue souvent à l'écrire après la première représentation.

Pouvez-vous nous en dire un tout petit peu plus tout de même sur Raoul ?

Je voulais dessiner un personnage de théâtre au sens le plus noble du terme sauf qu'il ne passera pas par la parole. Ce n'est pas un spectacle sur la solitude, mais une pièce sur un homme seul. S'il se parle, c'est à lui-même.

J'emmène Raoul dans un voyage mental aux allures épiques. Au début du spectacle, il est enfermé dans une tour et assiégé par lui-même. Une brèche dans cet enfermement le conduira à résoudre une énigme. Raoul n'est pas un superhéros. Ce n'est pas un roi, c'est un être humain qui renferme en lui un vaste monde.

Vous marchez fort à l'instinct ?

Au départ, j'ai une tonne d'idées et je laisse les choses se mettre en place. Une chose s'exprime qui en amène une autre qui modifie la première. Tout ça fait une pâte à modeler informe qui s'affine avec le temps. On fabrique les accessoires au fur et à mesure. J'aime beaucoup l'artisanat au théâtre. J'évite les moteurs et les projections vidéo. Pour fabriquer l'illusion, je préfère les fils qu'on tire, les trappes qu'on ferme, les jeux de lumière, etc.

Ce goût de l'artisanat, vous le tenez de vos parents ?

Notre mère nous a transmis ce goût des choses fabriquées et imaginées. Les enfants sont des éponges. J'ai juste maintenu une main sur ce langage et cette innocence-là. Je n'ai pas oublié le côté primitif de cette innocence, dans le bon sens du terme, dans le sens d'aller directement à la simplicité d'une idée et la livrer en toute bonne foi. Je préfère les spectacles qui renferment des profondeurs même inconnues du metteur en scène plutôt que ceux qui tentent de tout analyser.



Trailer "Raoul" de James Thiérrée





Extrait du spectacle (vidéo : qualité assez pauvre)




James Thiérée heralds his fourth piece, after La Symphonie du Hanneton, La Veillée des Abysses and Au Revoir Parapluie, a solo, as the end of a cycle. But just where it’s headed is a mystery. He sets the scene: ‘Raoul, a fallen king, has taken refuge in a tower he has built to shield himself from the world and from his demons…Yet one beautiful day, a visitor appears and courageously attacks both the building and its occupant. It is none other than Raoul, who has arrived to liberate himself from himself.’ James Thiérée’s shows mix pure poetry, theatre, circus arts, music and dance, and their magical moments have made a lasting impression on countless audiences. His silent, visual art speaks straight to the heart. Here, pleasure, happiness and surprise are more than just words.
http://www.maisondeladanse.com/en/.../james_thierree/


Articles :
http://www.actu24.be/article/mag/theatre/james_thierree_en_solo/283202.aspx
http://allezlesverts.lalibreblogs.be/..premiere-mondiale-de-l-enigmatique-raoul.html
http://www.lalibre.be/culture/scenes/..raoul-tout-un-prenom.html
http://www.lalibre.be/culture/scenes/.../james-thierree-seul-a-seul.html

James Thierrée, l'étoffe de ses songes
http://www.lefigaro.fr/theatre/2008/...-james-thierree-l-etoffe-de-ses-songes-.php

samedi 9 août 2008

Pause ciné avec Bye Bye Blackbird ♥

Bye bye Blackbird

Je suis amoureuse de ce film, de l'histoire, des personnages...
I'm in love with this movie, the story, the characters
...





Londres, au début du siècle, un cirque itinérant. Quand Josef tombe amoureux d'Alice, bel oiseau trapéziste, il prend son envol pour la conquérir. De leur amour naîtra un numéro féérique et sensuel, périlleux pour leur corps et leur âme...
Ouvrier sur des chantiers en hauteur au début du siècle dernier, Josef voit son meilleur ami disparaître dans des circonstances étranges. Il s'engage alors dans un cirque pour rejoindre Alice, jeune et belle trapéziste avec laquelle il s'est mis en tête de partager un numéro de voltige.
Lord Dempsey, le père d'Alice, cède peu à peu à ses caprices, séduit par le talent d'acrobate du jeune homme et par la nécessité d'insuffler du sang neuf à son cirque déclinant.
Le jour de la première approche tandis que Nina, sombre écuyère et fille adoptive de Lord Dempsey, s'identifie en silence au désir qui grandit entre Alice et Josef.

Mais comme c'est souvent le cas dans le monde imprévisible du spectacle, l'issue du numéro n'est pas celle que l'on attend, et succède à ce moment magique une tragédie qui fait de Josef une bête de foire, et qui révèle à chacun des personnages son vrai visage.

This period drama set in the early years of the 20th century features a bravura performance by James Thiérrée ♥ (grandson of the late great Charlie Chaplin) who choreographed the thrilling aerial sequences and shares with his legendary forebear a prodigious gift for physical business. Thiérrée plays Josef, a former construction worker who delighted in dancing on girders high above the city but who now sweeps up at the circus. Once the big top's owner spots the young roustabout defying gravity on the trapeze, however, he endeavors to pair Josef with his aerialist daughter Alice in a perilous sky-high pas de deux.
First-time feature director Robinson Savary deftly offers a romantic view of big top life, with a poetic sensibility that speaks to the heart. Enhanced by cinematographer Christophe Beaucarne's incandescent compositions, the graceful young actor is mesmerizing and heartbreaking, the very picture of a moth-eaten angel in his feathered, tattered costume.


http://www.imdb.com/title/tt0395488/


From: rosapurpurea