Accueil / Home

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...
Affichage des articles dont le libellé est l'Inde. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est l'Inde. Afficher tous les articles

jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël - Merry Christmas

Un Joyeux Noël à ceux qui viennent se perdre sur ce blog.
Merry Christmas to those who come get lost on this blog.

Bisous,
Elisabeth

Noel
Oeuvre : sculpture sur sable - Sudarsan Pattnaik - Inde
www.sudarsansand.com

dimanche 30 septembre 2007

Kipling


«Tout bien réfléchi,
il n’y a que deux sortes d’hommes en ce monde :
ceux à qui les Indes font peur
et
ceux qui rêvent d’y retourner.»

Rudyard Kipling



photo crédit :
http://www.dicklaurentisdead.com/inde/

dimanche 8 avril 2007

Hindu Verse

Sometimes naked
Sometimes mad
Now the scholar
Now the fool
Thus they appear on earth:
The free men.

lundi 12 février 2007

l'Inde du Tendre

L'amour et la passion dans l'art
et la littérature indienne ou 'l'Inde du Tendre'

Dans tout l'art hindou, l'expression du lien entre le corps et l'âme, entre le charnel et le spirituel dans le sentiment amoureux se retrouve dans la poésie, la sculpture, la peinture...dans une parfaite symbiose. Ainsi les oeuvres artistiques hindoues renferment le même érotisme, la même passion et la même tendresse que ce soit dans des textes comme "La Gita Govinda" de Jayadura (12ème siècle) qui évoque le joyeux abandon dans lequel s'ébattent les amants, ou la "Rasamanjari" (Guirlande des Saveurs) du poète du 15ème siècle Bhanudatta, première oeuvre à traiter de manière exhaustive tous les aspects de l'amour. On retrouve la même fibre dans les sculptures des temples ou dans les miniatures rajput.
L'art "amoureux", d'une oeuvre à l'autre oscille entre le "Shringara", l'expression du sentiment, et le "Rama Shastra", l'art d'aimer. Comme dans les manuels du tendre au Moyen-Age dans les sociétés occidentales et chrétiennes, chaque étape du parcours amoureux, chaque degré du sentiment comme de la passion est codifié, mis en parallèle avec une convention graphique et picturale, sans qu'à aucun moment, ni la fraîcheur, ni l'émotion, ni la délicatesse ne soient émoussées ou altérées, mais sans que ça ne soit pas non plus dissimulé. Non l'amour en Inde, ne se résume pas au Kama-Sutra, il est beaucoup plus que ça.

NAVARASA, les 9 sentiments

Avant d'évoquer les différentes manières d'exprimer l'amour et ses différents codes dans la philosophie hindoue, il est important de comprendre les expressions des sentiments dans l'hindouisme.


En effet, dans la philosophie, la musique et la danse indiennes, les sentiments ou états subjectifs de l'esprit sont au nombre de neuf expressions. Ils sont l'essence des sens, ce qui porte nos sentiments. Nommés Rasa, ils sont une symbolique artistique des jeux amoureux.
"Rasa" désigne le suc, la sève, le meilleur (la quintessence). Il est aussi le liquide (à boire), la saveur… le goût, le condiment, la langue. Rasa qualifie également le goût pour quelque chose, l'inclination, le désir, le charme, les propriétés affectives et le sentiment éveillé dans la personne. C' est aussi le caractère d'un homme, ce qui provient de l'amour… En Asie, et en Inde plus particulièrement les sentiments sont suggérés, soufflés par le geste, le regard, le mouvement du corps. A vous de le comprendre, d'interpréter ces attitudes…


Les "Rasa" se déclinent en neuf sentiments, expressions et réactions mimées souvent dans les danses indiennes, et font référence à la mythologie. Ils peuvent être considérés comme des codes d'accès aux émotions secrètes des hommes.


On a ainsi :
Shringâra , l’amour ou la passion érotique. Shringâra désigne l'amour sexuel, le sentiment érotique. Il signifie l'ornement, la parure, l'atour, la robe d'apparat, ce qui est orné et joli.
Hâshya, le comique et l’humour. Hâshya désigne ce qui est risible, comique, le rire, l'éclat de rire, la facétie, une chose comique.
Karuna, la compassion et le pathétique. Karuna présente plusieurs sens ; il est ce qui est pathétique, pitoyable, touchant, piteux, lamentable et compatissant. Il est aussi le sentiment de compassion pure entre tous les êtres ; il créée l'ensemble des moyens qui nous est destiné pour atteindre la réalisation de Soi.
Vira, le sentiment héroïque. Vira désigne l'homme, le mâle, le héros, le guerrier ; il est l'un des noms d'Agni (le Feu) ; il est le chef, l'époux, la descendance (mâle), le fils.
Raudra, la colère et la furie. Raudra ou Rudra est le "Seigneur des Larmes", la divinité des tempêtes, le médecin magicien, le maître des animaux ; il est la personnification des souffles vitaux nés nous dit-on du front de Brahma. Identifié à Shiva, il est le feu, la force brute. Raudra désigne ce qui est violent, sauvage, terrible, funeste, de mauvais présage ; il indique un caractère redoutable ou cruel.
Bhayânaka, la peur et l’angoisse.
Vibhatasa, le dégoût et la répulsion. Par extension, il désigne ce qui est sans goût, insipide, qui a mauvais goût, une personne qui ne trouve pas de goût à...
Adbhûta, l’émerveillement ou le sens du merveilleux. Adbhûta désigne la merveille, les faits étranges, les prédictions, ce qui est miraculeux, mystérieux, ce qui tient du miracle ou du prodige.Shânta ou Shanti, la paix et la sérénité. Shânti est ce qui apaise, ce qui calme, ce qui est tranquille, sans passions ; il désigne une personne gentille, aimable, ce qui est propice, de bon augure, la paix intérieure, la réalisation de l'union profonde de toute chose, quand il n'y a plus dualité. Il possède aussi le sens de ce qui est casé, interrompu, éteint.
Les Rasa sont à l'image de ce que nous sommes, il ne faut pas oublier que nos émotions, nos pensées et nos sentiments mal exprimés, non exprimés sont souvent à l'origine de nos maladies, en raison du conflit intérieur qui nous agite. C'est aussi un des aspects étudiés dans l'ayurvéda. Mais ici dans cet article c'est bien de sentiments amoureux que nous parlons.
source : couleur-indienne.net

dimanche 11 février 2007

Les Centuries


"Tu étais moi alors et alors j'étais toi
Quelle connexion des choses fait
que maintenant tu es toi et je suis moi ? "

[ n° 732, p. 190 éd. Kosambi ]

Atharva - Veda VI.130


La folie d'amour vient des Nymphes
aux chars toujours victorieux
lancez-la sur cet homme,
ô dieux, qu'il brûle pour moi !
Qu'il me désire ! Oui, qu'il me désire,
cet homme qui m'est cher !
Lancez sur lui la folie d'amour !
ô dieux, qu'il brûle pour moi !
Qu'il soit fou de moi, et non moi de lui !
Lancez sur lui la folie d'amour !
ô dieux, qu'il brûle pour moi ! »


[traduction L. Renou]

Atharva - Veda IX.2.19

L'aîné de tous, c'est le désir d'amour
que nul ne pourra dépasser
ni chez les dieux, ni chez les morts
ni chez les hommes.
Hommage à toi qui es l'aîné de tous,
le plus grand dans le monde.

lundi 2 octobre 2006

Ganesh

Dans l’hindouisme, Ganesha, Ganesh souvent appelé Ganapati dans le sud de l’Inde - « le seigneur des troupes de divinités » ou mieux « le seigneur des catégories » - est le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron poétes, des artistes, des travailleurs du savoir et des écoles. C’est le dieu qui lève les obstacles. Il est le fils de Shiva et Pârvatî, l’époux de Siddhî, le succès et de Riddhî, la richesse. Il joue un rôle important dans le tantrisme.

Représentation

Traditionnellement représenté avec un corps de gros homme de couleur rouge possédant généralement quatre bras et une tête d’éléphant à une seule défense, son vâhana ou véhicule est un rat ou une souris, Mûshika. Ce dernier symbolise parfois le dieu à lui seul, comme peut le faire Nandi pour son père. Les deux se complètent, l’éléphant massif, puissant et réfléchi, le rat petit, mobile et malicieux, ont ainsi tous les atouts nécessaires pour résoudre les problèmes du monde.

Les attributs les plus fréquents de Ganesh sont :

  • la hache - parashu - arme classique de Shiva, détruit désir et attachement, et donc supprime agitation et chagrin.
  • le nœud coulant - pasha - qui sert à capturer l’erreur
  • l’aiguillon à éléphant - ankusha - symbole de sa maîtrise sur le monde
  • la défense cassée connaît plusieurs interprétations. Un mythe raconte que Ganesh l’utilisa pour écrire les Veda ou le Mahâbhârata sous la dictée de Vyasa. C’est la raison pour laquelle on appelle aussi Ganesh Ekadanta - de ek, une et danta, dent - celui qui n’a qu’une défense.
  • la mâlâ, une guirlande ou un chapelet comportant 50 éléments, les 50 lettres de l’alphabet sanskrit
  • le gâteau - modaka- ou le bol de friandises - modaka-patra - la douceur qui récompense le chercheur de vérité

Dans le sud de l’Inde et au Sri Lanka, Ganesh tient parfois un fruit dans sa main, une mangue ou un citron. On connaît, particulièrement au Népal, des représentations de Ganesh à plus de quatre bras et plus d’une tête, souvent reliées au tantrisme.

Ganesh est la plus souvent assis, sur un trône de lotus, la jambe gauche repliée, la jambe droite pendante, dans une posture décontractée. Mais il peut être représenté dansant : n’oublions pas que son père Shiva est Nataraja, le roi de la danse. On le trouve aussi parfois allongé sur un sofa, un livre ouvert devant lui.

Ganapati est le symbole de l’identité entre le macrocosme et le microcosme, entre le Divin et l’humain. Cette symbolique se retrouve dans les tailles respectives de Ganesh, l’éléphant, le plus grand animal terrestre et son vâhana, la souris, un très petit mammifère.

Dans sa représentation, la partie inférieure est la partie humaine et la partie supérieure, la tête, est la partie éléphantine et divine. Il est un homme mais son esprit est à l’image du cosmos, il peut donc, par la puissance de la pensée, écarter les obstacles de l’ignorance et comprendre la nature de l’Univers.


Légendes

Les histoires qui expliquent comment Ganesh obtient sa tête sont nombreuses et diverses. Souvent dérivées du Shiva Purâna, elles racontent que Shiva, rentrant d’une longue période de méditation dans l’Himalaya, trouva un jeune homme barrant la porte de sa maison pour l’empêcher d’entrer tandis que Pârvatî prenait son bain. Le jeune homme était le fils que la (demi-)déesse s’était conçu, au moyen de la poussière et des onguents qu’elle avait raclé de sur sa peau, pour lui tenir compagnie durant sa solitude. Furieux de se voir interdire l’entrée de sa maison, Shiva sortit son épée et coupa la tête de son « fils » qui roula au loin et devint introuvable.

S’apercevant de cela, Pârvatî lui raconta toute l’histoire et, inconsolable, exigea qu’il redonne vie à son fils sur le champ. Shiva promit qu’il remplacerait la tête par celle de la première créature qui se présenterait. Un éléphant passa... Par cet acte, et bien que Ganesh ait été conçu sans lui, Shiva assume sa paternité.

Selon une légende tamoule de Kânchîpuram, la tête d’éléphant serait due au fait que lors des ébats ayant conduit à la conception de l’enfant divin, Shiva et Uma (Pârvatî) avaient adopté la forme d’un couple d’éléphant.

Dans une autre histoire, Pârvatî présenta leur fils à Shiva qui ouvrit son troisième œil et transforma sa tête en cendres. Brahmâ demanda alors de remplacer cette tête et comme un éléphant vint à passer...

Pour ce qui est de la défense cassée, on raconte qu’une nuit Ganesh tomba de son rat et se cassa une défense. En voyant cela la lune éclata de rire. Ganesh lui lança alors la défense brisée, et depuis ce jour lors des processions en l’honneur de Ganesh on évite de regarder la Lune.

Source : wikipedia