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lundi 25 janvier 2010

Crea Antonin Artaud 04 peinture painting

Portrait rapide d'Antonin Artaud #04
(25 janvier 2010) - avec le reste de peinture et d'encre ayant servi pour le "Couple Amoureux".
Format A3


Antonin Artaud peinture painting portrait


citation / quote ->

Il y a dans tout dément un génie incompris dont l’idée qui luisait dans sa tête fit peur, et qui n’a pu trouver que dans le délire une issue aux étranglements que lui avait préparés la vie.

There is in every madman a misunderstood genius whose idea, shining in his head, frightened people, and for whom delirium was the only solution to the strangulation that life had prepared for him.

- Extrait de "Van Gogh ou Le Suicidé de la Société" (1947) - Antonin Artaud



vendredi 18 décembre 2009

Crea 15 XII 2009 - Antonin Artaud dessin portrait encre

Antonin Artaud dans le rôle de Jean-Paul Marat,
(Antonin Artaud as Jean-Paul Marat)

film "Napoléon" d'Abel Gance (1927)
(Napoléon (1927) is an epic silent French film directed by Abel Gance that tells the story of the rise of Napoleon I of France.)



Encre - dessin sur papier - format A3
Ink - drawing on paper - A3


Antonin Artaud
dessin cliquable pour le voir en plus grand
click for the big version...


 Antonin Artaud Marat encre Abel Gance

"J'aime le cinéma. J'aime n'importe quel genre de films. Mais tous les genres de films sont encore à créer. Je crois que le cinéma ne peut admettre qu'un certain genre de films : celui seul où tous les moyens d'action sensuelle du cinéma auront été utilisés."
Antonin Artaud - citation / quote


mardi 14 avril 2009

Douce Folie - 14-04-09 croquis rapide Antonin Artaud

Antonin Artaud
portrait rapide au crayon /
Quick sketch
petit format / small format (A4)


réalisation en 30 minutes environ

Antonin Artaud (photo d'origine : Man Ray)
cliquable/click
Antonin Artaud portrait drawing dessin au crayon

samedi 17 janvier 2009

Présentation et folie

Présentation et folie ou
présentation de moi et de ma folie ou
présentation d'une folle pas vraiment folle, juste ce qu'il faut

Parce qu'il n'est jamais trop tard...


Bonjour,
Je me nomme Elisabeth, je suis d'origine slave et j'ai une âme qui a plus de 10 000 ans et cela ne m'empêche pas de continuer à faire des bêtises de temps en temps car j'aime à croire qu'elle est restée malgré tout enfant (mon âme).
Je suis quelqu'un qui n'a pas toujours un caractère facile à cause de vieux principes auxquels je tiens (barrières psychologiques, mais parfois il en faut un minimum, aussi appelées communément : morale) , je suis réservée quand je ne connais pas la personne en face de moi, froide ou timide diront certains, ils n'ont pas tort, ils n'ont pas vraiment raison non plus... Je suis une personne à la fois simple et complexe, on a souvent dit de moi que je suis un paradoxe, pourquoi pas.


Depuis l'enfance, je ne suis pas ce que l'on appelle une personne très sociable, mais parfois il m'arrive de parler, de rire avec des inconnus très facilement, d'autres fois je vais avoir du mal ne serait-ce qu'à entrer dans une pièce ou un lieu rempli de monde, la panique monte. Parfois encore, je préfère ne pas parler du tout et écouter la nature ou mettre de la musique, je m'isole du monde si tant est que l'on puisse s'isoler de lui.J'aime être seule, pas de regard et pas de problème d'éponge.
Pour l'éponge, je m'explique : je ressens fortement ce que les autres ressentent, de plus en plus en vieillissant.

Je ressens le monde comme une bouffée d'air frais ou comme une claque dans la gueule.
Mais je dois avouer que ressentir aussi intensément les choses... je ne pourrais pas vivre non plus sans, j'aurais l'impression de mourir.
Je suis attirée depuis toujours par ceux qui vivent "en marge" ou "autrement", les artistes multidisciplinaires me fascinent.Mes petits plaisirs (grands en fait) sont de me plonger dans l'Art, regarder une œuvre, la contempler sans la juger, juste regarder sans un mot et ressentir, c'est immense !
Bien entendu, des fois face à un tableau, un dessin, une photo, ou autre, je ne ressens rien, pas de problème, je passe à une autre œuvre (pour me nourrir). Ceci fonctionne aussi bien avec l'Art en général qu'avec la littérature, la poésie (excellent), le cinéma, la musique (très bon la musique), la Nature (la mer c'est grandiose), etc.
Je ne vis pas vraiment comme tout le monde, je n'aime pas les horaires, me lever le matin, même si je le fais parfois (bien que je trouve la lumière du lever de soleil magnifique à regarder, ce que je faisais encore il y a peu... mais lors de mes insomnies au moment d'aller me coucher alors que lui se levait).

Certains se demanderont : "Et pour le boulot tu fais comment ?".
Je n'ai pas de patron déjà, je n'aime pas vraiment les ordres car je pense qu'il y a une façon de demander mais que dans le milieu du travail, beaucoup profite de leur statut de "chef" et de leur soudaine "suprématie"
, je n'aime vraiment pas cela (je n'aime pas le fait que des personnes se sentent supérieures à d'autres pour une raison ou une autre), alors pour tout de même travailler et gagner ma vie, avec mon homme (car l'homme que j'aime m'a accepté avec toutes ma panoplie de "défauts bizarres") nous avons créé notre société (avant j'avais créé mon entreprise durant 4 ans, mais trop de charges et de risques c'était horrible de ce côté, on se fait saigner à blanc) ce qui me permet de mener ma vie de Bohême comme il aime à le dire.
Mais il ne faut pas croire que je me la coule douce (besoin soudain de me justifier ! ) je bosse parfois le soir et toute la nuit, j'ai déjà bossé plus de 54 heures non stop sans dormir, c'est ça aussi être à son compte, pas certain d'avoir un revenu régulier, des horaires réguliers, pas toujours de vacances, mais c'est le prix de la liberté aussi.


Sinon à part mon homme et le boulot (+ ma famille - c'est sacré pour moi - amis proches, mes animaux et ceux de la famille aussi), j'ai mes passions, et là vous pouvez me croire elle sont nombreuses, vraiment nombreuses, je ne vais d'ailleurs pas toutes les énumérer, ça ne servirait à rien. Mais il faut savoir que j'aime, j'aime énormément de choses, j'aime avec un grand A, j'aime tellement que ça frôle la folie, d'ailleurs je m'amuse admirablement bien avec elle, la folie est une copine sincère (genre de pote qui squatte) qui vit en moi depuis une éternité.Ma folie, donc, entretient mon amour pour le romantisme ou l'idée que je m'en fais, m'entraine dans des mondes incroyables, je fais des fugues régulièrement avec elle.
Grâce à elle, je découvre des artistes fabuleux, je me promène dans d'autres siècles, je me perds dans des recoins de page d'un livre, sur une portée d'un air entrainant ou lent. Lorsque je crée, je vois la photo avant même de l'avoir prise, phénomène qui se produit aussi avec le dessin, la sculpture... Elle m'emmène dans des compositions ou des poèmes parfois romantiques ou délirants. Comment vivre sans ma folie ? et comment ne pas tomber du mauvais côté de la folie ?


Il y a peu, j'ai entendu l'enregistrement d'une interview concernant Antonin Artaud (Artaud fait partie intégrante de mes passions). Interview donc, entre Mathieu Bénézet et Docteur Gaston Ferdière, dans celle-ci, le docteur Gaston Ferdière - qui s'est occupé d'Artaud lors de son internement à Rodez dans les années 40 - dit que tout artiste possède un grain de folie et que sans cela la création ne serait pas possible (j'étais si heureuse d'entendre cette remarque que je l'ai soulignée illico à mon homme - ce n'est pas que je me considère comme une artiste, le mot est trop important pour moi, je ne pense pas avoir assez de talent pour le mériter, mais cette phrase a
confirmé ce que je pense depuis toujours), la folie est donc un moteur à la création, le moteur principal avec la passion du moins en ce qui me concerne, bien que, passion et folie peuvent faire facilement une seule et même entité à ce stade.

Vous comprendrez aisément je le crois, pourquoi j'ai choisi "Douce Folie" comme titre de ce blog, en fait il ne s'agit là que d'une sorte d'Hommage à ma propre folie.


A ce stade de ma présentation, si un psy est en train de lire, qu'il se rassure, je ne suis d'aucun danger pour mes proches, jusqu'à présent... ma folie est assez douce, et je suis plutôt une sorte de grain de folie ambulant qui se transforme en funambule ou parfois en clown pour les faire rire.

Rire, ça j'adore, pas une journée sans créer (sinon je me sens mal, que ce soit dessiner, peindre, photographier, écrire mes délires ou poèmes, sculpter - c'est rare - j'ai besoin de créer un minimum pour me sentir vivre) mais aussi pas une journée sans rire, même s'il y a eu des larmes entre temps ou des soucis. Le rire fait reculer la noirceur et parfois la mélancolie, état que je connais trop bien, et le seule moyen de lui foutre la raclée (mettre la raclée pour les puristes) c'est le rire avant qu'il ne soit trop tard.

Rêver, c'est très important de rêver, en dormant ou éveillé, il faut rêver et là pour une raison qui m'est personnelle j'ai appris à rêver très tôt et à avoir mon petit monde que je me suis créé (en évolution constante depuis des années, d'ailleurs ce blog contient certains éléments de ce monde, disposés ici et là) à porter de l'esprit - si l'on peut dire - afin de me permettre de m'échapper de la réalité quand je le désire, ce n'est pas prendre la fuite devant mes responsabilités, je les prends, c'est juste pouvoir vivre en m'évadant un peu tout en gardant un pied dans un monde dont la réalité me fait souvent froid au cœur.

Très tôt je me suis sentie "différente" des autres, déjà à la maternelle. Vers 17 ans, alors qu'une rage m'envahissait depuis quelques années, j'ai décidé que : soit j'apprenais à savoir qui j'étais et pourquoi j'avais toute cette rage, cette colère en moi et pourquoi je me sentais si différente, soit je n'irais pas beaucoup plus loin dans la vie, j'ai choisi la première solution.Le travail sur moi-même a pris un moment, le plus dur ce n'est pas de voir ses bons côtés, c'est facile, le plus dur est de voir les mauvais, les plus sombres côtés de sa personnalité, tout ce qui sommeille ou qui est en éveil, c'est difficile car ensuite il faut comprendre pourquoi et accepter.
C'est une fois cette dernière étape franchie, avec tous les souvenirs qui remontent qu'ils soient doux ou cruels - il y a de tout - c'est une fois que l'on s'accepte pleinement, que l'on se sent revivre, c'est là du moins, que je me suis sentie vivre (ou revivre) vraiment pour la première fois, à partir de ce jour, j'ai renoué avec ma famille avec une facilité déconcertante et surtout avec moi même.

J'appréciais déjà étant jeune les petits riens de la vie, mais depuis c'est devenu plus fort, je peux regarder une fleur ou un papillon et le découvrir comme une première fois, c'est magique. Depuis ce jour où j'ai regardé et accepté mon âme, j'ai trouvé ma propre liberté et cela m'a ouvert des portes (ou enlevé des visières, comme vous voudrez).

La magie dans la vie est importante, un sourire d'un enfant et je fonds, l'éclairage du soleil couchant et je suis scotchée sur place, la lune dans le ciel, et me voilà à la contempler comme si elle me souriait. J'ai pu la voir de près (avec quelques étoiles et planètes) une fois grâce au télescope d'un ami, elle est magnifique.


Voilà dans les grandes lignes qui je suis, et encore je ne vous parle pas de mon "don" qui me permet de voir certaines choses avant qu'elles n'arrivent ou de deviner d'autres choses avant qu'une personne ne le dise, de faire des rêves étranges, de mes fantômes et de leurs manifestations,... aussi bien je ne le maitrise pas et je ne cherche pas à le faire.

Bisous à vous.
Elisabeth


jeudi 3 juillet 2008

Douce Folie - Créa. Johnny Depp - Sweeney Todd, Antonin Artaud

Trois croquis rapides au crayon pointe fine, encre noir.
Les dessins sont cliquables.


Johnny Depp dans Sweeney Todd :
30 VI 2008

Johnny Depp - Sweeney Todd


Johnny Depp - Sweeney Todd
d'autres portraits/dessins de Johnny Depp ici:
Mes créations - dessins drawings compositions

Antonin Artaud (+ citation de lui-même)
"Quand je lève les yeux vers vous
on dirait que le monde tremble"

03 VII 2008

Antonin Artaud

vendredi 27 juin 2008

Gravleur - Nick Tosches - Antonin Artaud

Thierry Alonso Gravleur



Exposition du 15 juin au 6 juillet 2008 à Paris à la Connoisseur’s Gallery.
Normalement, je vais m'y rendre demain samedi. J'ai hâte d'y être.




Thierry Alonso Gravleur est capable de saisir un visage comme personne depuis Rembrandt, et de s’emparer d’une âme comme personne depuis Hieronymus Bosch. Mais, en réalité, on ne peut le comparer à aucun autre artiste, car aucun autre artiste n’a jamais perçu, ni ne nous a amenés à percevoir, comme il le fait. Quand je pense à Thierry, c’est son grand sourire crapuleux et son rire profond et insouciant qui me viennent à l’esprit. Quand je regarde ses toiles, j’ai l’impression qu’elles se situent au-delà de l’enfer, du purgatoire et du paradis. Il regarde et oeuvre depuis un lieu où peu d’entre nous osent jamais s’aventurer : depuis l’obscurité et la lumière secrète que nous recelons, là où les hommes sont des bêtes et les bêtes des hommes ; là où les dieux et les démons partagent une cigarette et un verre de vin avant de poursuivre leur chemin dans l’inconnu.
Et c’est de cette obscurité et de cette lumière secrètes que sourd la rare grandeur de son regard
- comme cette grimace et ce ricanement canailles.
Nick Tosches,
New York, mai 2008

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Antonin Artaud par Gravleur, un mot : magnifique.



Source pour la photo du portrait d'Artaud :
Le blog de Jacques Perrin ( + très bel article à lire sur Gravleur)

vendredi 30 novembre 2007

Antonin Artaud

«Si je suis poète ou acteur ce n'est pas pour écrire ou pour déclamer des poésies, mais pour les vivre [...] Je veux que les poèmes de François Villon, de Charles Baudelaire, d'Edgar Poe ou de Gérard de Nerval deviennent vrais et que la vie sorte des livres»

Lettre du 6 octobre 1945
Antonin Artaud