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lundi 17 décembre 2007
Mes amours - Jacques Brel, Edith Piaf, Georges Brassens, ....
Parmi eux : Jacques Brel, Edith Piaf, Georges Brassens et Serge Gainsbourg... je rajoute Boby Lapointe qui me fait toujours rire.
Big singers marked my life, their voices... I 'know' them since the childhood. They wrote magnificent texts, sang them, made me dream, they shared convincing feelings, they lived them songs.
Among them: Jacques Brel, Edith Piaf, Georges Brassens and Serge Gainsbourg... I add: Boby Lapointe, he always makes me laugh.
Jacques Brel - Les vieux
Selon Jacques Brel, "Le talent, c'est d'avoir l'envie de faire quelque chose."
Edith Piaf - Mon Dieu (English subtitles)
«Madame Édith Piaf a du génie. Elle est inimitable. Il n'y a jamais eu d'Édith Piaf, il n'y en aura plus jamais.» - Jean Cocteau
Georges Brassens - Je me suis fait tout petit
Commentaire de Brassens sur ces recueils : «À l'époque, je ne faisais que régurgiter ce que j'avais appris à la lecture des poètes. Je ne l'avais pas encore transformé en miel.»
Serge Gainsbourg and Jane Birkin - Ballade De Melody Nelson
«Le masque tombe, l'homme reste, et le héros s'évanouit.»
Boby Lapointe - Aragon et Castille
«Ce satané Boby Lapointe, depuis qu'il a tourné le coin, à Pézenas comme à Paris ses copains et admirateurs ont du mal à s'y habituer. En ce qui me concerne, les soirs où son amitié et sa bonhomie me manquent un peu, je fais comme si rien n'était, j'écoute ses chansons pour qu'il continue à vivre, le bougre, et il continue. Mon vieux Boby, putain de moine et de Piscénois, fais croire à qui tu veux que tu es mort ; avec nous les copains ça ne prend pas» - Georges Brassens
dimanche 9 décembre 2007
Desiderata
(quelque chose a désiré comme essentiel)
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous
la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité; et écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant;
ils ont eux aussi leur histoire.
Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il y a toujours plus grand et plus petit que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.
Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle;
c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe;
plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n'affectez pas l'amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement
aussi éternel que l'herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l'univers,
pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d'être ici.
Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui,
et quels que soient vos travaux et vos rêves,
gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.
Soyez gai. Tâchez d'être heureux.
Max Ehrmann, 1927. © Robert L. Bell
Go placidly amid the noise and haste,
And remember what peace there may be in silence.
As far as possible, without surrender,
Be on good terms with all persons.
Speak your truth quietly and clearly
And listen to others, even the dull and the ignorant;
they, too, have their story.
If you compare yourself with others,
you may become vain and bitter,
For always there will be greater and lesser persons
than yourself.
Keep interested in your own career, however humble;
It is a real possession in the changing fortunes of time.
Exercise caution in your business affairs,
for the world is full of trickery;
But do not let this blind you to what virtue there is;
Many persons strive for high ideals
and everywhere life is filled with heroism.
Be yourself. Especially, do not feign affection;
neither be cynical about love,
For, in the face of all aridity and disenchantment,
it is perennial as the grass.
Nurture strength of spirit to shield you in sudden misfortune,
But do not distress yourself with imaginings.
Many fears are born of fatigue and loneliness.
Beyond a wholesome discipline, be gentle with yourself.
You are a child of the universe,
no less than the trees and the stars.
You have the right to be here.
And, whether or not it is clear to you, no doubt
the universe is unfolding as it should.
Therefore, be at peace with God – whatever you may
conceive Him to be,
And in the noisy confusion of life,
make peace with your Soul.
With all its sham, drudgery and broken dreams,
It is still a beautiful world.
Be careful.
Strive to be happy.
The Prophet Speaks of Love
Then said Almitra, Speak to us of Love.
And he raised his head and looked upon the people, and there fell a stillness upon them.
And with a great voice he said:
When love beckons to you, follow him,
Though his ways are hard and steep.
And when his wings enfold you, yield to him,
Though the sword hidden among his pinions may wound you.
And when he speaks to you, believe in him,
Though his voice may shatter your dreams as the north wind lays waste the garden.
For even as love crowns you, so shall he crucify you.
Even as he is for your growth, so is he for your pruning.
Even as he ascends to your height and caresses your tenderest branches that quiver in the sun,
So shall he descend to your roots and shake them in their clinging to the earth.
Like sheaves of corn he gathers you unto himself.
He threshes you to make you naked.
He sifts you to free you from your husks.
He grinds you to whiteness.
He kneads you until you are pliant;
And then he assigns you to his sacred fire, that you may become sacred bread for God's sacred feast.
All these things shall love do unto you that you may know the secrets of your heart, and in that knowledge become a fragment of Life's heart.
But if in your fear you would seek only love's peace and love's pleasure,
Then it is better for you that you cover your nakedness and pass out of love's theshing-floor,
Into the seasonless world where you shall laugh, but not all of your laughter, and weep, but not all of your tears.
Love gives naught but itself and takes naught but from itself.
Love possesses not nor would it be possessed;
For love is sufficient unto love.
When you love you should not say "God is in my heart," but rather, "I am in the heart of God."
And think not you can direct the course of love, for love, if it finds you worthy, directs your course.
Love has no other desire but to fulfill itself.
But if you love and must needs have desires, let these be your desires:
To melt and be like a running brook that sings its melody to the night.
To know the pain of too much tenderness.
To be wounded by your own understanding of love;
And to bleed willingly and joyfully.
To wake at dawn with a winged heart and give thanks for another day of loving;
To rest at the noon hour and meditate love's ecstasy;
To return home at eventide with gratitude;
And then to sleep with a prayer for the beloved in your heart and a song of praise upon your lips.
-- Khalil Gibran
vendredi 30 novembre 2007
Rolling Stones & Muddy Waters
Nov 1981 Checkerboard Lounge, Chicago
Coffee and Cigarettes - extrait
From: decay1966
Antonin Artaud
Lettre du 6 octobre 1945
Antonin Artaud
Douce Folie - Ballet of kooky angels
Passer mon temps à regarder les anges danser
Les anges... les fous, les fous... les anges
Qui dansent
Sans s’arrêter.
Les notes du piano, celles du violon
S’élèvent avec les anges fous
Pour tourner avec eux
Dans ce ballet éthéré
Un ange plus fou que les autres
Ou bien est-ce
Un fou plus angélique que certains
Mêle sa voix aux notes sacrées.
Chant cristallin me volant des larmes
Ainsi qu’un sourire
Afin de ne point briser le charme
Et continuer de regarder... le ballet des anges... les anges danser.
The angels... the madmen, the madmen... the angels
Who dance
Without stopping.
The notes of the piano, those of the violin
Rise with the crazy angels
To turn with them
In this ethereal ballet.
An angel, more mad than the others,
Or is it
A kooky, more angelic than some,
Mixes his voice with the sacred notes.
Crystal singing stealing me tears,
As well as smile
Not to break the charm
And continue to look at... the ballet of the angels... the angels dancing.
Poème © Liz - 06/nov. 2007
Douce Folie - Rencontre #02
Je le vis au moment où nous sortions tous deux
De deux endroits bien distinct.
Dans cette rue
Au cœur du vieux quartier,
Se tenait maintenant ce vieux monsieur -
Affublé d’un vieux chapeau marron sur la tête
Le regard malicieux – ainsi que moi-même.
Mon compagnon me rejoignit
Le vieux monsieur vers nous s’avança
«Bonjour les amoureux »
Avec le sourire il nous lança.
Après lui avoir répondu à notre tour
Il nous demanda si point d’offense
Avait été commise
De par l’utilisation du mot « amoureux »
Aucun assurément, bien au contraire,
Mon homme le rassura.
Il nous salua alors de son chapeau
Le sourire toujours aux lèvres
Tout en continuant son chemin.
Je me suis alors retournée vers lui,
C’est là que je l’ai reconnu
C’était le Roi de Coeur
Faisant une pause à ses heures
Dans ses devoirs de souverain
Troquant sa couronne contre un galurin.
Poème © Liz - 12/nov. 2007
Douce Folie - Rencontre #01
Elle était rieuse mais lasse
Lasse, elle me l'a dit elle-même
"Je suis lasse"
Je lui ai demandé la raison de cet état de grande lassitude
Elle m'a répondu alors en riant,
Tout en gesticulant,
Comme si l'état décrit si avant
Avait disparu par enchantement
"J'aime à en crever
Mais l'ironie est maître de mon histoire
Je vis sans être aimée en retour
Par celui qui reçoit tout mon amour".
La vie n’est pas toute rose parfois
Mais si la folie est là
C’est déjà ça…
Poème © Liz - 18/oct. 2007
Douce Folie - Mes fantômes, my ghosts
Katarína Bujnová en 1930 tu t'es mariée
La Tchécoslovaquie pour la France tu as quitté
Ton mari depuis peu à l'armée
Te retrouvant seule en pays étranger,
Dans un café, tu rencontras 'one Gypsy heart'
Chaque nuit la maison qui t'accueille tu désertes
Plus proche de ton pays tu t'es sentie
Aimée sans doute aussi
Mais la loi des Rroms est ce qu'elle est
De plus mariée tu étais
Le mari un jour est revenu
Ton Gitan, tu ne l'as plus revu
Un enfant de cet amour est né
Aussitôt abandonnée
Elle te retrouvera bien des années plus tard
Mais morte tu étais, ce fut deux ans trop tard.
Elle gagna cependant un frère et une soeur
Nouveaux arrivants si chers à son coeur.
Je ferme les yeux et je ressens... vous êtes mes fantômes, mes racines
Grand-père grand-mère non connus je vous offre ces lignes.
Katarína Bujnová in 1930, you were married
Czechoslovakia for France you left
Your husband recently to the army,
Finding you alone in a foreign country
In a café you met 'one Bohemian heart'
The house which welcomes you, every night, you leave
Closer to your country you felt
Loved doubtless also
But the law of Rroms is what it is
Furthermore married you were.
The husband one day returned
Your Gypsy, you did not see him again any more
A child of this love was born
Immediately abandoned.
She will find you many years later
But died you were, it was two years too late
She won however a brother and a sister
Newcomers so dear to her heart.
I close my eyes and I feel.... you are my ghosts, my roots.
Grandma and Grandpa not-known, I offer you these lines.
Poème © Liz - 03/nov. 2007
Douce Folie - It's just a play, but...
Do you want to dance with me?
In a little corner of my madness, on some Bach's melody
It's a play, a pretty play
Love emerges in the form of flowers
yellow flagstones smile, crazy paving of the maze
It's a play, a beautiful play
Sublimated, beyond the clouds
We waltz in a breath under the moon
Poème © Liz - 21/oct/2007
Douce Folie : Evasion #01
je m’envole je m’affranchie
Vol à perpétuité sur air liberté affrété
Que je prends avec plaisir
Et non à regret
Abandonnant à temps
L’abruti académique abasourdi
Aux abîmes de sa vie
Que j’abhorre. Adieu
Un jour…
l’aboutissement
J’atterrirai affaiblie mais aérée
Près d’un abri en acacia
Rempli d’absinthe
(Attention aux abus…)
Flanqué d’abricotiers abondants
Temps d’adaptation jouant à Adam (ou Eve)
Ensuite…
l’accomplissement…
Arrivée de l’amoureux que j’accueillerai
Je m’accommoderai assez vite
De ce compagnon accompli et très acceptable.
Accroc à mon acrobate je serais accusée d’être.
A deux, l’amour, l’affection n’auront rien d’abstrait
J’en serais accaparée, absorbée et j’en abuserai.
Poème © Liz - 20/oct/2007
Douce Folie - Réflexion #08
Cliquez / Click.
(création/composition à partir d'une photo de la lune prise le 22 octobre, de morceaux perso de dessins scannés, + bricolage de textures et d'images, extrait de texte de Johnny Depp)
Douce Folie : suite d'Haïkus
Le soleil tape
Le gros marteau qui frappe
Le long mur laqué
Moustachu poilu
Amoureux pleurant
Edenté échevelé
Sa belle envolée
Liz - 21/sept/2007
Haïku #04
Little girouette
Là... tu perds la tête
plonge vite sous ta couette
Cacahuète,
Le monde est chouette !
Mystère des pirouettes
Haïku #06
Boutonneux et jouvenceau
adepte du pipo
adorable puceau
P'tit air de tango
Après une java
Nous finirons en polka
Poème © Liz - 10/nov/2007
samedi 10 novembre 2007
Douce Folie : Haïku #08
Navel of the world
By necessity
Poème © Liz - 10/nov/2007
jeudi 8 novembre 2007
mardi 6 novembre 2007
Citation - Franz Kafka
Aussi sont-ils des éléments dangereux pour l’Etat, puisqu'ils veulent transformer.
Or l'Etat et ses dévoués serviteurs n'aspirent, eux, qu'à durer.»
Franz Kafka
lundi 22 octobre 2007
mercredi 10 octobre 2007
Douce Folie : La girafe amoureuse/The loving giraffe
La folie me prend par la main
Sur la Grand' Place au petit matin
La girafe amoureuse d'un réverbère fraîchement repeint
Se tient collée à son rupin.
La ville se réveille, c’est jour de marché
Tout ce petit peuple est fort agité
On sonne l’alerte autour de la grande amoureuse hébétée
Comment comprendre cet amour incongru si haut perché ?
Trop de pression, le réverbère n’arrive pas à s’exprimer
Paniqué le maire appelle les pompiers
La décision est prise ‘au zoo’ finira la girafe zélée
La foule applaudie la résolution affichée.
Mais sous le regard des amoureux éplorés
Le maire et ses citoyens eurent le cœur brisé...
Accompagné au zoo, ce grand échassier
De son amoureux tout ferreux, elle resta aimantée.
The madness takes me by the hand
On the Town square in the early hours,
The giraffe in love with a streetlight freshly repaints
Is held stuck on her swanky "man"
The city wakes up, it's market day
All these small people are extremely agitated
One sounds alarm around the big lover dazed
How to understand this incongruous love so high perched?
Too much pressure, the lamp-post does not manage to express itself
Panicked the mayor calls the firemen
The decision is taken ' in the zoo ' will finish the zealous giraffe
The applauded crowd the posted resolution
But, under the glance of the tearful lovers
The mayor and his citizens had the broken heart...
Accompanied in the zoo, this large wader,
By her ferrous lover, she remained magnetized.
dimanche 30 septembre 2007
lundi 17 septembre 2007
jeudi 13 septembre 2007
Douce Folie : Crazy Dream #02
mercredi 12 septembre 2007
Absinthe
«L'homme laissa l'eau doucement couler et lorsque le vert devint nuageux, la brume tomba de son esprit».
Absinthia Taetra
Ernest Dowson 1867-1900
Serge Gainsbourg - Elisa ;)
ELISA, ELISA, ELISA
Saute moi au cou
ELISA, ELISA, ELISA
Cherche-moi des poux,
Enfonce bien les ongles,
Et tes doigts délicats
Dans la jungle
De mes cheveux
LISA
ELISA, ELISA, ELISA
Saute moi au cou,
ELISA, ELISA, ELISA
Cherche-moi des poux,
Fais-moi quelques anglaises
Et la raie au milieu
On a treize
Quatorze ans à nous deux
ELISA, ELISA, ELISA
Les autr's on s'en fout
ELISA, ELISA, ELISA
Rien que toi, moi, nous
Tes vingt ans, mes quarante
Si tu crois que cela
Me tourmente
Ah non vraiment
LISA
ELISA, ELISA, ELISA
Saure moi au cou
ELISA, ELISA, ELISA
Cherche moi des poux,
Enfonce bien les ongles,
Et tes doigts délicats
Dans la jungle
De mes cheveux
LISA
Serge Gainsbourg
lundi 10 septembre 2007
Kerouac - interview vidéo (fr)
Kerouac, à propos de son livre "On the Road" et sur la Beat Generation.
4mn58.
Douce Folie - Créa. 08-08-07
Douce Folie - Créa. 09-09-07
vendredi 20 juillet 2007
Absinthe: The Effects
One night I was left sitting, drinking alone, and very late in the Café Royal, and I had just got into the third stage when a waiter came in with a green apron and began to pile the chairs on the tables. “Time to go, sir” he called to me. Then he brought in a watering can and began to water the floor. “Time’s up, sir. I’m afraid you must go now, sir.”
“Waiter, are you watering the flowers?”, I asked but he didn’t answer.
“What are your favorite flowers, waiter?” I asked again. “Now sir, I must really ask you to go now, time’s up, he said firmly. “I’m sure that tulips are your favorite flowers, I said, and as I got up and passed out into the street I felt the heavy tulip heads brushing against my shins.”
Oscar Wilde, London (1890) describes the effects of absinthe drinking
jeudi 31 mai 2007
Douce Folie - Rêve #01
Petite, j'ai rêvé d'un prince fou charmant
Désillusions... ce rêve s'est évanoui un temps.
Pour me rattraper un jour.
On s'est reconnu tout de suite, l'Amour.
Depuis, nous flottons entre deux mondes,
Où il n'y a pas de place pour les méchantes ombres.
Poème © Liz - 22/05/2007 17:49
samedi 28 avril 2007
L'ambition isole
Lorsque la famille prend de l'importance, c'est au détriment, à l'encontre du voisin - qu'il soit tout proche où à des milliers de kilomètres ; c'est à l'encontre de l'humanité toute entière. Qu'elle soit en quête des biens de ce monde ou d'un autre univers, l'ambition est la même, sous des jours dissemblables.
La voie de l'ambition, c'est le conflit, et le conflit, sous quelque forme que ce soit, met fin à l'essence du beau et du bon, à l'amour. L'ambition et l'amour ne peuvent cohabiter. Comment la beauté peut-elle être du côté des ambitieux ?
La beauté n'existe que lorsque l'oeil n'est pas contaminé par la pensée, car la beauté est l'essence même de la non-pensée. La beauté n'est pas une sensation, un plaisir. La beauté, comme l'amour, est l'abandon total du centre, de l'ego.
La beauté est inséparable de l'amour et de la mort. Qui en elle sont contenus.Krishnamurti
Extrait d'une discussion avec un petit groupe de personnes à Bombay.
dimanche 8 avril 2007
Hindu Verse
Sometimes mad
Now the scholar
Now the fool
Thus they appear on earth:
The free men.
dimanche 1 avril 2007
Led Zeppelin › Over The Hills & Far Away
Maybe more than enough.
Oh darling... walk a while with me
Ooh, youve got so much...
Many times I loved
Many times been bitten
Many times I've gazed
Along the open road.
Many times I've lied
Many times I've listened
Many times I've wondered
How much there is to know.
Many dreams come true
And some have silver linings
I live for my dream
And a pocketful of gold.
Mellow is the man
Who knows what hes been missing
Many many men
Cant see the open road.
Many is a word
That only leaves you guessing
Guessing bout a thing
You really ought to know, ooh!
You really ought to know
I really ought to know!
Oooh, you know I should, you know I should, you know I should...
vendredi 23 mars 2007
Douce Folie - La Plume de l'Ange
mercredi 21 mars 2007
You Are My Sunshine
The other night dear, as I lay sleeping
I dreamed I held you in my arms
But when I awoke, dear, I was mistaken
So I hung my head and I cried.
You are my sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are gray
You'll never know dear, how much I love you
Please don't take my sunshine away
I'll always love you and make you happy,
If you will only say the same.
But if you leave me and love another,
You'll regret it all some day:
You are my sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are gray
You'll never know dear, how much I love you
Please don't take my sunshine away
You told me once, dear, you really loved me
And no one else could come between.
But not you've left me and love another;
You have shattered all of my dreams:
You are my sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are gray
You'll never know dear, how much I love you
Please don't take my sunshine away
In all my dreams, dear, you seem to leave me
When I awake my poor heart pains.
So when you come back and make me happy
I'll forgive you dear, I'll take all the blame.
You are my sunshine, my only sunshine
You make me happy when skies are gray
You'll never know dear, how much I love you
Please don't take my sunshine away
Photo : Liz ©
mercredi 7 mars 2007
Douce Folie - Moment volé...
Le tic tac d'une vieille horloge droite en merisier.
Un vieux chapeau claque en soie noire usée
Faisant la cour à un chapeau féminin décoloré.
L'odeur suave du café
Que tu as préparé.
La clé sur la porte d'entrée
Que nous avons oubliée.
Les chats ronronnant sur le canapé
Attendant d'être câlinés.
Le corps n'est plus écartelé par la réalité....
Il ne touche plus terre désormais
Nos esprits se remplissent de rêves dorés.
Poème © Liz - 07/03/2007 02:56
samedi 3 mars 2007
Douce Folie - One day j'ai aimé
Plus que je n'avais jamais aimé
This day... je me suis perdue
Since... je ne me cherche plus.
J'ai plongé with my lover, inside ce liquide vert
Sans regarder les ombres amers.
Listen les vagues et leurs fracas
Love was present, c'est un constat.
Was... and is... toujours
L'amour is so big, not like Hell, là on a vite fait le tour.
It's a labyrinth, Alice a du s'y perdre aussi
Before taking the tea en bonne compagnie.
This day... j'ai trouvé mon Chapelier Fou
Take off your hat, que je me jette à ton cou.
I'm not Alice, je suis la Fée Clochette
Exit of an another dream pour te faire la fête.
Je ne veux pas que vous vous jettiez à mes trousses
Pour retourner in your world sans mon amour... et sa jolie frimousse.
I’m invisible with mon amoureux, and happy
Je veux rester perdue, so...do not seek me.
One day I loved
more than I had never loved
This day... I lost myself
Since... I do not seek myself any more.
I plunged with my lover, inside this green liquid
Without looking at the shadows, acerbics.
Listen waves and their crashes
Love was present, it’s a report.
Was... and is... always
L'amour is so big, not like Hell, there the turn was quickly made.
It's a labyrinth, Alice had to lose herself there too
Before taking the tea in good company.
This day... I found my Mad Hatter
Take off your hat, that I throw myself to your neck.
I'm not Alice, I am Tinkerbell
Exit of an another dream to greet you warmly.
I don’t want that you throw yourselves after me
To come back in your world without my love... and his sweet face.
I’m invisible with mon amoureux, and happy
I want to remain lost, so...do not seek me.
Douce Folie - Un jour... L'amour m’a mangé
Un jour
L'amour
M’a mangé
À son petit déjeuner
J’étais un petit croissant
Tu me regardais goulûment
Je n'osais bouger vers la tasse de thé
J’étais hypnotisée.
Tes mains m'ont prise
J'ai tout de suite aimer ton emprise
Tes lèvres m'ont goûtées
L'amour........ m'a mangé
Depuis... les petits déjeuners
Me font rêver...
--------------
One day
Love
Ate me
At his breakfast
I was a small crescent
You looked me with appetite
I did not dare to move towards the cup of tea
I was hypnotized.
Your hands took to me
I loved your influence immediately
Your lips tasted me
Love.......... ate me
Since... The breakfasts
Make me Dream...
samedi 24 février 2007
Once upon a time, I, Chuang-tzu...
'Once upon a time, I, Chuang-tzu, dreamt I was a butterfly, flittering hither and thither, to all intents and purposes a butterfly...suddenly I awoke... Now I do not know whether I was then a man dreaming I was a butterfly, or whether I am now a butterfly dreaming I am a man.'
Chuang-tzu, Chinese philosopher.
peinture du papillon : Françoise Guyauw ( http://www.elephant.qc.ca )
mardi 13 février 2007
Chant de moi-même - Walt Whitman
Walt Whitman, un cosmos, de Manhattan le fils, Turbulent, bien en chair, sensuel, mangeant, buvant et procréant,
Pas sentimental, pas dressé au-dessus des autres ou à l'écart d'eux
Pas plus modeste qu'immodeste.
Arrachez les verrous des portes!
Arrachez les portes mêmes de leurs gonds!
Qui dégrade autrui me dégrade
Et rien ne se dit ou se fait, qui ne retourne enfin à moi.
A travers moi le souffle spirituel s'enfle et s'enfle, à travers moi c'est le courant et c'est l'index.
Je profère le mot des premiers âges, je fais le signe de démocratie,
Par Dieu! Je n'accepterai rien dont tous ne puissent contresigner la copie dans les mêmes termes.
A travers moi des voix longtemps muettes
Voix des interminables générations de prisonniers, d'esclaves,
Voix des mal portants, des désespérés, des voleurs, des avortons,
Voix des cycles de préparation, d'accroissement,
Et des liens qui relient les astres, et des matrices et du suc paternel.
Et des droits de ceux que les autres foulent aux pieds,
Des êtres mal formés, vulgaires, niais, insanes, méprisés,
Brouillards sur l'air, bousiers roulant leur boule de fiente.
A travers moi des voix proscrites,
Voix des sexes et des ruts, voix voilées, et j'écarte le voile,
Voix indécentes par moi clarifiées et transfigurées.
Je ne pose pas le doigt sur ma bouche
Je traite avec autant de délicatesse les entrailles que je fais la tête et le coeur.
L'accouplement n'est pas plus obscène pour moi que n'est la mort.
J'ai foi dans la chair et dans les appétits,
Le voir, l'ouïr, le toucher, sont miracles, et chaque partie, chaque détail de moi est un miracle.
Divin je suis au dedans et au dehors, et je sanctifie tout ce que je touche ou qui me touche.
La senteur de mes aisselles m'est arôme plus exquis que la prière,
Cette tête m'est plus qu'église et bibles et credos.
Si mon culte se tourne de préférence vers quelque chose, ce sera vers la propre expansion de mon corps, ou vers quelque partie de lui que ce soit.
Transparente argile du corps, ce sera vous!
Bords duvetés et fondement, ce sera vous!
Rigide coutre viril, ce sera vous!
D'où que vous veniez, contribution à mon développement, ce sera vous!
Vous, mon sang riche! vous, laiteuse liqueur, pâle extrait de ma vie!
Poitrine qui contre d'autres poitrines se presse, ce sera vous!
Mon cerveau ce sera vos circonvolutions cachées!
Racine lavée de l'iris d'eau! bécassine craintive! abri surveillé de l'oeuf double! ce sera vous!
Foin emmêlé et révolté de la tête, barbe, sourcil, ce sera vous!
Sève qui scintille de l'érable, fibre de froment mondé, ce sera vous!
Soleil si généreux, ce sera vous!
Vapeurs éclairant et ombrant ma face, ce sera vous!
Vous, ruisseaux de sueurs et rosées, ce sera vous!
Vous qui me chatouillez doucement en frottant contre moi vos génitoires, ce sera vous!
Larges surfaces musculaires, branches de vivant chêne, vagabond plein d'amour sur mon chemin sinueux, ce sera vous!
Mains que j'ai prises, visage que j'ai baisé, mortel que j'ai touché peut-être, ce sera vous!
Je raffole de moi-même, mon lot et tout le reste est si délicieux!
Chaque instant et quoi qu'il advienne me pénètre de joie,
Oh! je suis merveilleux!
Je ne sais dire comment plient mes chevilles, ni d'où naît mon plus faible désir.
Ni d'où naît l'amitié qui jaillit de moi, ni d'où naît l'amitié que je reçois en retour.
Lorsque je gravis mon perron, je m'arrête et doute si ce que je vois est réel.
Une belle-de-jour à ma fenêtre me satisfait plus que toute la métaphysique des livres.
Contempler le lever du jour!
La jeune lueur efficace les immenses ombres diaphanes
L'air fleure bon à mon palais.
Poussées du mouvant monde, en ébrouements naïfs, ascension silencieuse, fraîche exsudation,
Activation oblique haut et bas.
Quelque chose que je ne puis voir érige de libidineux dards
Des flots de jus brillant inondent le ciel.
La terre par le ciel envahie, la conclusion quotidienne de leur jonction
Le défi que déjà l'Orient a lancé par-dessus ma tête,
L'ironique brocard: Vois donc qui de nous deux sera maître!
Walt Whitman (Traduction d'André Gide)
Ceci est le paragraphe 24, de "Song of myself", poème en 52 parties. Dans sa première édition en 1855, ce poème n'avait pas de titre, pour sa deuxième édition ce fut: "Poem Of Walt Whitman, An American." C'est seulement avec la troisième édition en 1882, qu'il prit le titre de "Song of myself".
référence: http://www.laforgue.org/whit4.htm
http://www.pierdelune.com/whitman1.htm
Autres poèmes en anglais :
http://pages.infinit.net/noxoculi/whitman.html
Pour en savoir plus sur ce grand poète :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walt_Whitman