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samedi 24 février 2007
Once upon a time, I, Chuang-tzu...
'Once upon a time, I, Chuang-tzu, dreamt I was a butterfly, flittering hither and thither, to all intents and purposes a butterfly...suddenly I awoke... Now I do not know whether I was then a man dreaming I was a butterfly, or whether I am now a butterfly dreaming I am a man.'
Chuang-tzu, Chinese philosopher.
peinture du papillon : Françoise Guyauw ( http://www.elephant.qc.ca )
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poésie choisie
mardi 13 février 2007
Chant de moi-même - Walt Whitman
Extrait du recueil (verset 24 "Feuilles d'herbe", Whitman (1819-1892)
Walt Whitman, un cosmos, de Manhattan le fils, Turbulent, bien en chair, sensuel, mangeant, buvant et procréant,
Pas sentimental, pas dressé au-dessus des autres ou à l'écart d'eux
Pas plus modeste qu'immodeste.
Arrachez les verrous des portes!
Arrachez les portes mêmes de leurs gonds!
Qui dégrade autrui me dégrade
Et rien ne se dit ou se fait, qui ne retourne enfin à moi.
A travers moi le souffle spirituel s'enfle et s'enfle, à travers moi c'est le courant et c'est l'index.
Je profère le mot des premiers âges, je fais le signe de démocratie,
Par Dieu! Je n'accepterai rien dont tous ne puissent contresigner la copie dans les mêmes termes.
A travers moi des voix longtemps muettes
Voix des interminables générations de prisonniers, d'esclaves,
Voix des mal portants, des désespérés, des voleurs, des avortons,
Voix des cycles de préparation, d'accroissement,
Et des liens qui relient les astres, et des matrices et du suc paternel.
Et des droits de ceux que les autres foulent aux pieds,
Des êtres mal formés, vulgaires, niais, insanes, méprisés,
Brouillards sur l'air, bousiers roulant leur boule de fiente.
A travers moi des voix proscrites,
Voix des sexes et des ruts, voix voilées, et j'écarte le voile,
Voix indécentes par moi clarifiées et transfigurées.
Je ne pose pas le doigt sur ma bouche
Je traite avec autant de délicatesse les entrailles que je fais la tête et le coeur.
L'accouplement n'est pas plus obscène pour moi que n'est la mort.
J'ai foi dans la chair et dans les appétits,
Le voir, l'ouïr, le toucher, sont miracles, et chaque partie, chaque détail de moi est un miracle.
Divin je suis au dedans et au dehors, et je sanctifie tout ce que je touche ou qui me touche.
La senteur de mes aisselles m'est arôme plus exquis que la prière,
Cette tête m'est plus qu'église et bibles et credos.
Si mon culte se tourne de préférence vers quelque chose, ce sera vers la propre expansion de mon corps, ou vers quelque partie de lui que ce soit.
Transparente argile du corps, ce sera vous!
Bords duvetés et fondement, ce sera vous!
Rigide coutre viril, ce sera vous!
D'où que vous veniez, contribution à mon développement, ce sera vous!
Vous, mon sang riche! vous, laiteuse liqueur, pâle extrait de ma vie!
Poitrine qui contre d'autres poitrines se presse, ce sera vous!
Mon cerveau ce sera vos circonvolutions cachées!
Racine lavée de l'iris d'eau! bécassine craintive! abri surveillé de l'oeuf double! ce sera vous!
Foin emmêlé et révolté de la tête, barbe, sourcil, ce sera vous!
Sève qui scintille de l'érable, fibre de froment mondé, ce sera vous!
Soleil si généreux, ce sera vous!
Vapeurs éclairant et ombrant ma face, ce sera vous!
Vous, ruisseaux de sueurs et rosées, ce sera vous!
Vous qui me chatouillez doucement en frottant contre moi vos génitoires, ce sera vous!
Larges surfaces musculaires, branches de vivant chêne, vagabond plein d'amour sur mon chemin sinueux, ce sera vous!
Mains que j'ai prises, visage que j'ai baisé, mortel que j'ai touché peut-être, ce sera vous!
Je raffole de moi-même, mon lot et tout le reste est si délicieux!
Chaque instant et quoi qu'il advienne me pénètre de joie,
Oh! je suis merveilleux!
Je ne sais dire comment plient mes chevilles, ni d'où naît mon plus faible désir.
Ni d'où naît l'amitié qui jaillit de moi, ni d'où naît l'amitié que je reçois en retour.
Lorsque je gravis mon perron, je m'arrête et doute si ce que je vois est réel.
Une belle-de-jour à ma fenêtre me satisfait plus que toute la métaphysique des livres.
Contempler le lever du jour!
La jeune lueur efficace les immenses ombres diaphanes
L'air fleure bon à mon palais.
Poussées du mouvant monde, en ébrouements naïfs, ascension silencieuse, fraîche exsudation,
Activation oblique haut et bas.
Quelque chose que je ne puis voir érige de libidineux dards
Des flots de jus brillant inondent le ciel.
La terre par le ciel envahie, la conclusion quotidienne de leur jonction
Le défi que déjà l'Orient a lancé par-dessus ma tête,
L'ironique brocard: Vois donc qui de nous deux sera maître!
Walt Whitman (Traduction d'André Gide)
Ceci est le paragraphe 24, de "Song of myself", poème en 52 parties. Dans sa première édition en 1855, ce poème n'avait pas de titre, pour sa deuxième édition ce fut: "Poem Of Walt Whitman, An American." C'est seulement avec la troisième édition en 1882, qu'il prit le titre de "Song of myself".
référence: http://www.laforgue.org/whit4.htm
http://www.pierdelune.com/whitman1.htm
Autres poèmes en anglais :
http://pages.infinit.net/noxoculi/whitman.html
Pour en savoir plus sur ce grand poète :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walt_Whitman
Walt Whitman, un cosmos, de Manhattan le fils, Turbulent, bien en chair, sensuel, mangeant, buvant et procréant,
Pas sentimental, pas dressé au-dessus des autres ou à l'écart d'eux
Pas plus modeste qu'immodeste.
Arrachez les verrous des portes!
Arrachez les portes mêmes de leurs gonds!
Qui dégrade autrui me dégrade
Et rien ne se dit ou se fait, qui ne retourne enfin à moi.
A travers moi le souffle spirituel s'enfle et s'enfle, à travers moi c'est le courant et c'est l'index.
Je profère le mot des premiers âges, je fais le signe de démocratie,
Par Dieu! Je n'accepterai rien dont tous ne puissent contresigner la copie dans les mêmes termes.
A travers moi des voix longtemps muettes
Voix des interminables générations de prisonniers, d'esclaves,
Voix des mal portants, des désespérés, des voleurs, des avortons,
Voix des cycles de préparation, d'accroissement,
Et des liens qui relient les astres, et des matrices et du suc paternel.
Et des droits de ceux que les autres foulent aux pieds,
Des êtres mal formés, vulgaires, niais, insanes, méprisés,
Brouillards sur l'air, bousiers roulant leur boule de fiente.
A travers moi des voix proscrites,
Voix des sexes et des ruts, voix voilées, et j'écarte le voile,
Voix indécentes par moi clarifiées et transfigurées.
Je ne pose pas le doigt sur ma bouche
Je traite avec autant de délicatesse les entrailles que je fais la tête et le coeur.
L'accouplement n'est pas plus obscène pour moi que n'est la mort.
J'ai foi dans la chair et dans les appétits,
Le voir, l'ouïr, le toucher, sont miracles, et chaque partie, chaque détail de moi est un miracle.
Divin je suis au dedans et au dehors, et je sanctifie tout ce que je touche ou qui me touche.
La senteur de mes aisselles m'est arôme plus exquis que la prière,
Cette tête m'est plus qu'église et bibles et credos.
Si mon culte se tourne de préférence vers quelque chose, ce sera vers la propre expansion de mon corps, ou vers quelque partie de lui que ce soit.
Transparente argile du corps, ce sera vous!
Bords duvetés et fondement, ce sera vous!
Rigide coutre viril, ce sera vous!
D'où que vous veniez, contribution à mon développement, ce sera vous!
Vous, mon sang riche! vous, laiteuse liqueur, pâle extrait de ma vie!
Poitrine qui contre d'autres poitrines se presse, ce sera vous!
Mon cerveau ce sera vos circonvolutions cachées!
Racine lavée de l'iris d'eau! bécassine craintive! abri surveillé de l'oeuf double! ce sera vous!
Foin emmêlé et révolté de la tête, barbe, sourcil, ce sera vous!
Sève qui scintille de l'érable, fibre de froment mondé, ce sera vous!
Soleil si généreux, ce sera vous!
Vapeurs éclairant et ombrant ma face, ce sera vous!
Vous, ruisseaux de sueurs et rosées, ce sera vous!
Vous qui me chatouillez doucement en frottant contre moi vos génitoires, ce sera vous!
Larges surfaces musculaires, branches de vivant chêne, vagabond plein d'amour sur mon chemin sinueux, ce sera vous!
Mains que j'ai prises, visage que j'ai baisé, mortel que j'ai touché peut-être, ce sera vous!
Je raffole de moi-même, mon lot et tout le reste est si délicieux!
Chaque instant et quoi qu'il advienne me pénètre de joie,
Oh! je suis merveilleux!
Je ne sais dire comment plient mes chevilles, ni d'où naît mon plus faible désir.
Ni d'où naît l'amitié qui jaillit de moi, ni d'où naît l'amitié que je reçois en retour.
Lorsque je gravis mon perron, je m'arrête et doute si ce que je vois est réel.
Une belle-de-jour à ma fenêtre me satisfait plus que toute la métaphysique des livres.
Contempler le lever du jour!
La jeune lueur efficace les immenses ombres diaphanes
L'air fleure bon à mon palais.
Poussées du mouvant monde, en ébrouements naïfs, ascension silencieuse, fraîche exsudation,
Activation oblique haut et bas.
Quelque chose que je ne puis voir érige de libidineux dards
Des flots de jus brillant inondent le ciel.
La terre par le ciel envahie, la conclusion quotidienne de leur jonction
Le défi que déjà l'Orient a lancé par-dessus ma tête,
L'ironique brocard: Vois donc qui de nous deux sera maître!
Walt Whitman (Traduction d'André Gide)
Ceci est le paragraphe 24, de "Song of myself", poème en 52 parties. Dans sa première édition en 1855, ce poème n'avait pas de titre, pour sa deuxième édition ce fut: "Poem Of Walt Whitman, An American." C'est seulement avec la troisième édition en 1882, qu'il prit le titre de "Song of myself".
référence: http://www.laforgue.org/whit4.htm
http://www.pierdelune.com/whitman1.htm
Autres poèmes en anglais :
http://pages.infinit.net/noxoculi/whitman.html
Pour en savoir plus sur ce grand poète :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Walt_Whitman
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poésie choisie
lundi 12 février 2007
l'Inde du Tendre
L'amour et la passion dans l'art
et la littérature indienne ou 'l'Inde du Tendre'
Dans tout l'art hindou, l'expression du lien entre le corps et l'âme, entre le charnel et le spirituel dans le sentiment amoureux se retrouve dans la poésie, la sculpture, la peinture...dans une parfaite symbiose. Ainsi les oeuvres artistiques hindoues renferment le même érotisme, la même passion et la même tendresse que ce soit dans des textes comme "La Gita Govinda" de Jayadura (12ème siècle) qui évoque le joyeux abandon dans lequel s'ébattent les amants, ou la "Rasamanjari" (Guirlande des Saveurs) du poète du 15ème siècle Bhanudatta, première oeuvre à traiter de manière exhaustive tous les aspects de l'amour. On retrouve la même fibre dans les sculptures des temples ou dans les miniatures rajput.
L'art "amoureux", d'une oeuvre à l'autre oscille entre le "Shringara", l'expression du sentiment, et le "Rama Shastra", l'art d'aimer. Comme dans les manuels du tendre au Moyen-Age dans les sociétés occidentales et chrétiennes, chaque étape du parcours amoureux, chaque degré du sentiment comme de la passion est codifié, mis en parallèle avec une convention graphique et picturale, sans qu'à aucun moment, ni la fraîcheur, ni l'émotion, ni la délicatesse ne soient émoussées ou altérées, mais sans que ça ne soit pas non plus dissimulé. Non l'amour en Inde, ne se résume pas au Kama-Sutra, il est beaucoup plus que ça.
L'art "amoureux", d'une oeuvre à l'autre oscille entre le "Shringara", l'expression du sentiment, et le "Rama Shastra", l'art d'aimer. Comme dans les manuels du tendre au Moyen-Age dans les sociétés occidentales et chrétiennes, chaque étape du parcours amoureux, chaque degré du sentiment comme de la passion est codifié, mis en parallèle avec une convention graphique et picturale, sans qu'à aucun moment, ni la fraîcheur, ni l'émotion, ni la délicatesse ne soient émoussées ou altérées, mais sans que ça ne soit pas non plus dissimulé. Non l'amour en Inde, ne se résume pas au Kama-Sutra, il est beaucoup plus que ça.
NAVARASA, les 9 sentiments
Avant d'évoquer les différentes manières d'exprimer l'amour et ses différents codes dans la philosophie hindoue, il est important de comprendre les expressions des sentiments dans l'hindouisme.
En effet, dans la philosophie, la musique et la danse indiennes, les sentiments ou états subjectifs de l'esprit sont au nombre de neuf expressions. Ils sont l'essence des sens, ce qui porte nos sentiments. Nommés Rasa, ils sont une symbolique artistique des jeux amoureux.
"Rasa" désigne le suc, la sève, le meilleur (la quintessence). Il est aussi le liquide (à boire), la saveur… le goût, le condiment, la langue. Rasa qualifie également le goût pour quelque chose, l'inclination, le désir, le charme, les propriétés affectives et le sentiment éveillé dans la personne. C' est aussi le caractère d'un homme, ce qui provient de l'amour… En Asie, et en Inde plus particulièrement les sentiments sont suggérés, soufflés par le geste, le regard, le mouvement du corps. A vous de le comprendre, d'interpréter ces attitudes…
Les "Rasa" se déclinent en neuf sentiments, expressions et réactions mimées souvent dans les danses indiennes, et font référence à la mythologie. Ils peuvent être considérés comme des codes d'accès aux émotions secrètes des hommes.
On a ainsi :
Shringâra , l’amour ou la passion érotique. Shringâra désigne l'amour sexuel, le sentiment érotique. Il signifie l'ornement, la parure, l'atour, la robe d'apparat, ce qui est orné et joli.
Hâshya, le comique et l’humour. Hâshya désigne ce qui est risible, comique, le rire, l'éclat de rire, la facétie, une chose comique.
Karuna, la compassion et le pathétique. Karuna présente plusieurs sens ; il est ce qui est pathétique, pitoyable, touchant, piteux, lamentable et compatissant. Il est aussi le sentiment de compassion pure entre tous les êtres ; il créée l'ensemble des moyens qui nous est destiné pour atteindre la réalisation de Soi.
Vira, le sentiment héroïque. Vira désigne l'homme, le mâle, le héros, le guerrier ; il est l'un des noms d'Agni (le Feu) ; il est le chef, l'époux, la descendance (mâle), le fils.
Raudra, la colère et la furie. Raudra ou Rudra est le "Seigneur des Larmes", la divinité des tempêtes, le médecin magicien, le maître des animaux ; il est la personnification des souffles vitaux nés nous dit-on du front de Brahma. Identifié à Shiva, il est le feu, la force brute. Raudra désigne ce qui est violent, sauvage, terrible, funeste, de mauvais présage ; il indique un caractère redoutable ou cruel.
Bhayânaka, la peur et l’angoisse.
Vibhatasa, le dégoût et la répulsion. Par extension, il désigne ce qui est sans goût, insipide, qui a mauvais goût, une personne qui ne trouve pas de goût à...
Adbhûta, l’émerveillement ou le sens du merveilleux. Adbhûta désigne la merveille, les faits étranges, les prédictions, ce qui est miraculeux, mystérieux, ce qui tient du miracle ou du prodige.Shânta ou Shanti, la paix et la sérénité. Shânti est ce qui apaise, ce qui calme, ce qui est tranquille, sans passions ; il désigne une personne gentille, aimable, ce qui est propice, de bon augure, la paix intérieure, la réalisation de l'union profonde de toute chose, quand il n'y a plus dualité. Il possède aussi le sens de ce qui est casé, interrompu, éteint.
Les Rasa sont à l'image de ce que nous sommes, il ne faut pas oublier que nos émotions, nos pensées et nos sentiments mal exprimés, non exprimés sont souvent à l'origine de nos maladies, en raison du conflit intérieur qui nous agite. C'est aussi un des aspects étudiés dans l'ayurvéda. Mais ici dans cet article c'est bien de sentiments amoureux que nous parlons.
source : couleur-indienne.net
En effet, dans la philosophie, la musique et la danse indiennes, les sentiments ou états subjectifs de l'esprit sont au nombre de neuf expressions. Ils sont l'essence des sens, ce qui porte nos sentiments. Nommés Rasa, ils sont une symbolique artistique des jeux amoureux.
"Rasa" désigne le suc, la sève, le meilleur (la quintessence). Il est aussi le liquide (à boire), la saveur… le goût, le condiment, la langue. Rasa qualifie également le goût pour quelque chose, l'inclination, le désir, le charme, les propriétés affectives et le sentiment éveillé dans la personne. C' est aussi le caractère d'un homme, ce qui provient de l'amour… En Asie, et en Inde plus particulièrement les sentiments sont suggérés, soufflés par le geste, le regard, le mouvement du corps. A vous de le comprendre, d'interpréter ces attitudes…
Les "Rasa" se déclinent en neuf sentiments, expressions et réactions mimées souvent dans les danses indiennes, et font référence à la mythologie. Ils peuvent être considérés comme des codes d'accès aux émotions secrètes des hommes.
On a ainsi :
Shringâra , l’amour ou la passion érotique. Shringâra désigne l'amour sexuel, le sentiment érotique. Il signifie l'ornement, la parure, l'atour, la robe d'apparat, ce qui est orné et joli.
Hâshya, le comique et l’humour. Hâshya désigne ce qui est risible, comique, le rire, l'éclat de rire, la facétie, une chose comique.
Karuna, la compassion et le pathétique. Karuna présente plusieurs sens ; il est ce qui est pathétique, pitoyable, touchant, piteux, lamentable et compatissant. Il est aussi le sentiment de compassion pure entre tous les êtres ; il créée l'ensemble des moyens qui nous est destiné pour atteindre la réalisation de Soi.
Vira, le sentiment héroïque. Vira désigne l'homme, le mâle, le héros, le guerrier ; il est l'un des noms d'Agni (le Feu) ; il est le chef, l'époux, la descendance (mâle), le fils.
Raudra, la colère et la furie. Raudra ou Rudra est le "Seigneur des Larmes", la divinité des tempêtes, le médecin magicien, le maître des animaux ; il est la personnification des souffles vitaux nés nous dit-on du front de Brahma. Identifié à Shiva, il est le feu, la force brute. Raudra désigne ce qui est violent, sauvage, terrible, funeste, de mauvais présage ; il indique un caractère redoutable ou cruel.
Bhayânaka, la peur et l’angoisse.
Vibhatasa, le dégoût et la répulsion. Par extension, il désigne ce qui est sans goût, insipide, qui a mauvais goût, une personne qui ne trouve pas de goût à...
Adbhûta, l’émerveillement ou le sens du merveilleux. Adbhûta désigne la merveille, les faits étranges, les prédictions, ce qui est miraculeux, mystérieux, ce qui tient du miracle ou du prodige.Shânta ou Shanti, la paix et la sérénité. Shânti est ce qui apaise, ce qui calme, ce qui est tranquille, sans passions ; il désigne une personne gentille, aimable, ce qui est propice, de bon augure, la paix intérieure, la réalisation de l'union profonde de toute chose, quand il n'y a plus dualité. Il possède aussi le sens de ce qui est casé, interrompu, éteint.
Les Rasa sont à l'image de ce que nous sommes, il ne faut pas oublier que nos émotions, nos pensées et nos sentiments mal exprimés, non exprimés sont souvent à l'origine de nos maladies, en raison du conflit intérieur qui nous agite. C'est aussi un des aspects étudiés dans l'ayurvéda. Mais ici dans cet article c'est bien de sentiments amoureux que nous parlons.
source : couleur-indienne.net
dimanche 11 février 2007
Les Centuries
"Tu étais moi alors et alors j'étais toi
Quelle connexion des choses fait
que maintenant tu es toi et je suis moi ? "
[ n° 732, p. 190 éd. Kosambi ]
Atharva - Veda VI.130
La folie d'amour vient des Nymphes
aux chars toujours victorieux
lancez-la sur cet homme,
ô dieux, qu'il brûle pour moi !
Qu'il me désire ! Oui, qu'il me désire,
cet homme qui m'est cher !
Lancez sur lui la folie d'amour !
ô dieux, qu'il brûle pour moi !
Qu'il soit fou de moi, et non moi de lui !
Lancez sur lui la folie d'amour !
ô dieux, qu'il brûle pour moi ! »
[traduction L. Renou]
Libellés :
l'Inde
Atharva - Veda IX.2.19
L'aîné de tous, c'est le désir d'amour
que nul ne pourra dépasser
ni chez les dieux, ni chez les morts
ni chez les hommes.
Hommage à toi qui es l'aîné de tous,
le plus grand dans le monde.
Libellés :
l'Inde
Douce Folie - Little words...
When you murmurs in my ear: “my little fairy”
Just enough so that I hear it,
I start to float.
The real world which surrounds us,
By these simple words,
filled with love,
Disappeared, to leave place...
For an another full with grace.
In what we call
'our premises'
Refuge
in which we can be us
Without being concerned with nothing
Until the next morning.
Just enough so that I hear it,
I start to float.
The real world which surrounds us,
By these simple words,
filled with love,
Disappeared, to leave place...
For an another full with grace.
In what we call
'our premises'
Refuge
in which we can be us
Without being concerned with nothing
Until the next morning.
----------
Lorsque tu me murmures à l'oreille : "ma petite fée"
Juste assez fort de sorte que je l'entende,
je me mets à flotter.
Le monde réel qui nous entoure,
Par ces simples mots,
remplis d'amour,
S'évanouit, pour laisser place...
A un autre plein de grâce,
Dans ce que nous appelons
'chez nous'.
Refuge
dans lequel nous pouvons être nous.
Sans se soucier de rien,
Jusqu’au prochain matin.
Poème © Liz - 10/02/2007 20:58
Libellés :
poesie - poemes perso / histoires courtes
Douce Folie - Bébé Lune
Bébé Lune
Assis sur son coussin de plumes,
Regardait la terre
D’un air amère.
"Pourquoi ce regard ?"
Demanda plus tard,
Une jolie petite étoile
Qui se balançait sur le coin d'une toile.
"Je suis un triste Bébé Lune inutile" Répondit-il,
"Car j'ai beau brillé tel un prisme qui scintille,
Jamais je ne pourrais éclairer la terre
De manière semblable à ma mère."
L'étoile émue lui sourit
Et lui dit :
"Bébé Lune... Secoues donc les plumes
De ton oreiller en haut de cette dune.
Tout en chantant,
Tout en dansant,
Les étoiles mes soeurs
Reprendront le refrain en choeur,
Et là tu verras
Ce que tu chéris déjà,
Ton voeux sera exaucé :
La terre de ta présence sera doucement éclairée"...
Croire au miracle aussi improbable soit-il
Donne un sens à la vie même si cela peut sembler futile.
Liberté de rêver qu’un bébé Lune existe quelque part
Qui sait… je le verrais briller peut-être un soir.
Poème © Liz - 24/10/2006 03:19
Libellés :
poesie - poemes perso / histoires courtes
Douce Folie - Yesterday
Ye yawn yellow yesterday.
Yes...
yell!
...... You're welcome.
I yield,
eat yoghurt
with
your youth....
and zap
yoga...
Yes...
yell!
...... You're welcome.
I yield,
eat yoghurt
with
your youth....
and zap
yoga...
Poème © Liz - 22/10/2006 20:19
Libellés :
poesie - poemes perso / histoires courtes
Douce Folie - Perhaps
Pumpkin punctuated
by
points...
Poet pick out
with
pleasure a plot...
Parenthesis perfumes the peat...
Picture of pickle
on the
piano...
Perhaps a perspective
of
philosophic peace.
by
points...
Poet pick out
with
pleasure a plot...
Parenthesis perfumes the peat...
Picture of pickle
on the
piano...
Perhaps a perspective
of
philosophic peace.
Poème © Liz - 22/10/2006 19:59
Libellés :
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Douce Folie - Dark
Dignified dimoplate direct
a playmate to the
dining-room.
Devil detain details destined
to desolate
the delicious and his delicacy.
Defiantly the dear debauchery daydream
about the
daybreak.
Dandelion dances
in
darkness
of the
dark-room.
a playmate to the
dining-room.
Devil detain details destined
to desolate
the delicious and his delicacy.
Defiantly the dear debauchery daydream
about the
daybreak.
Dandelion dances
in
darkness
of the
dark-room.
Poème © Liz - 22/10/2006 18:18
Libellés :
poesie - poemes perso / histoires courtes
Douce Folie - Another Things
Red round's riddles
reach me,
rips rejecting
a
railroad ripple,
I relinquish remote,
replete
lot of
resentment....
.....big respiration,
I search the
romantic ribbon
on the rogue.
reach me,
rips rejecting
a
railroad ripple,
I relinquish remote,
replete
lot of
resentment....
.....big respiration,
I search the
romantic ribbon
on the rogue.
Poème © Liz - 22/10/2006 17:53
Libellés :
poesie - poemes perso / histoires courtes
Douce Folie - Things
Late, hate fate
met me
a
mute mote,
Let lip
cute.
Rebirth bath...
Days make date.
Dots done
line lame,
soft
love
lost.
met me
a
mute mote,
Let lip
cute.
Rebirth bath...
Days make date.
Dots done
line lame,
soft
love
lost.
Poème © Liz - 22/10/2006 17:03
Libellés :
poesie - poemes perso / histoires courtes
Douce Folie - Little Things
I'm able to love,
oh yes...
a deep and sweet happy love with my mad man.
I can accept
the fact that the
absinth absolve abstruse acces
of madness.
I acclaim acrobats
who
act crazy and ad-lib
...their life.
Poème © Liz - 01/11/2006 16:50
oh yes...
a deep and sweet happy love with my mad man.
I can accept
the fact that the
absinth absolve abstruse acces
of madness.
I acclaim acrobats
who
act crazy and ad-lib
...their life.
Poème © Liz - 01/11/2006 16:50
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absinthe,
poesie - poemes perso / histoires courtes
Douce Folie - Float
Leave
the void waiting-room.
Walk close to
the waggons,
To
float
on the music of the wind and
flowers.
look at the
flame flare up
and
do not
flounder for
this
fitting flock...
Poème © Liz- 02/11/2006 17:29
the void waiting-room.
Walk close to
the waggons,
To
float
on the music of the wind and
flowers.
look at the
flame flare up
and
do not
flounder for
this
fitting flock...
Poème © Liz- 02/11/2006 17:29
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Douce Folie - Firth Letter
Savage...
In the labyrinth of my brain,
a seed grow.
Here the hope
which takes the place
of
the collective heresy.
Abolition of the superstitions,
absolution for all the faults
indexed in the ancient books,
behold come here new adventures.
Girl..
in his gypsy dress doesn't have any resentment,
. the aureole is deposited...
Poème © Liz - 02/11/2006 00:05
In the labyrinth of my brain,
a seed grow.
Here the hope
which takes the place
of
the collective heresy.
Abolition of the superstitions,
absolution for all the faults
indexed in the ancient books,
behold come here new adventures.
Girl..
in his gypsy dress doesn't have any resentment,
. the aureole is deposited...
Poème © Liz - 02/11/2006 00:05
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Douce Folie - Little dream
Je ne sais pourquoi
j'ai révé de ton ami
Il nous présentait
comme pour une première fois
à minuit
à quatre heure,
tu disparaissais
je suis restée
à nouer mes lacets.
Poème © Liz - 13/11/2006 15:46
j'ai révé de ton ami
I do not know why
I dreamed of your friend.
I dreamed of your friend.
Il nous présentait
comme pour une première fois
à minuit
He introduced us
like a first time
at midnight.
like a first time
at midnight.
à quatre heure,
tu disparaissais
At four,
you disappeared.
you disappeared.
je suis restée
à nouer mes lacets.
I remained
to tie my laces.
to tie my laces.
Poème © Liz - 13/11/2006 15:46
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Douce Folie - Just a crazy game ? I don't think so
Je pianote du doigt le bord de la table
I tappe of the finger the edge of the table.
Les notes emportent le tempo du diable
The notes carry the tempo of the devil.
Si tu savais ce à quoi je pense...
If you knew what I think...
Tu ne me regarderais pas de la même façon.
you wouldn't look at me in the same way.
Je suis en transe.
I’m in trance.
J'entre dans la musique
et
je te regarde.
et
je te regarde.
I enter in the music
and
I look at you.
and
I look at you.
Je souffle sur ta nuque
le refrain
de nos espoirs.
le refrain
de nos espoirs.
I blow on your nape of the neck
the refrain
of our hopes.
the refrain
of our hopes.
Tu y liras l'histoire de notre passion.
You will read there the history of our passion.
Poème © Liz - 13/11/2006 06:24
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Douce Folie - Rêve #01
Un soleil bleu me réchauffe la peau
Whereas it makes a turning towards... I don't know where, I don't care...
You step in painting
Quel joli tableau.
I dream.
Tout fout le camp
Mais toi tu restes
Imperturbable
Le regard profond, doux
Ça sent la cannelle.
The butterflies return
Se cacher dans les plumes de l'ange.
Douceur extrême
Les battements du coeur qui ralentissent
Jusqu’au moment où ta main me frôle.
Douceur extrême
Softer than the feathers of the angel.
I dream.
Et toi, tu es là.
Saches que je suis à la limite
Constante de la folie.
It would be enough to a wind of feelings
Un peu trop fort
Pour que je tombe complètement dedans.
However
Je m'en moque.
Tant que je peux aimer
It’s all that imports me.
Je rêve.
Ça sent la cannelle
Tu es toujours là.
Poème © Liz - 30/11/2006 11:38
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Douce Folie - This is not forbidden...It's only two lovers...
Travel between my kidneys...
Voyages entre mes reins...
While my fingers, on your skin, draw 'for always'.
Tandis que mes doigts, sur ta peau, dessinent 'pour toujours'.
Pours your rage, which I say “again”,
Déverses ta rage, que je dise "encore",
Word not said in vain.
Mot non dit en vain.
Pours forth you towards my heart...
Epanches toi vers mon coeur...
It knows you by heart.
Il te connaît par coeur.
We are not any more us,
Nous ne sommes plus nous,
In this large circus,
Dans ce grand cirque,
We are beyond ourselves.
Nous sommes au-delà de nous-mêmes.
While we clasp our bodies on this vest...
Pendant que nous étreignons nos corps sur ce gilet...
the eternal small death kisses us....
L'éternelle petite mort nous embrasse...
And we dream... that we flee the world of Orpheus.
Et nous rêvons... que nous fuyons le monde d'Orphée.
Poème © liz - 11/12/2006 00:29
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Douce Folie - Écoutes
Listen
La pluie sur le plastique qui essaie de s'échapper
Le vent qui s'engouffre dans la fissure du mur :
As its breath is amplified, deformed.
Listen
Le silence soudain
Plus inquiétant parfois qu'un cri
Weighing whereas it is made of nothing.
Listen
La fleur qui pousse
Ses racines qui s'enfoncent comme des ongles dans la peau
She's stretched in this morning without sun.
Listen
Tends l'oreille aux murmures de mes sentiments
Attrapes-les de tes deux mains
Please... Learn how to listen.
Poème © Liz - 06/12/2006 17:41
La pluie sur le plastique qui essaie de s'échapper
Le vent qui s'engouffre dans la fissure du mur :
As its breath is amplified, deformed.
Listen
Le silence soudain
Plus inquiétant parfois qu'un cri
Weighing whereas it is made of nothing.
Listen
La fleur qui pousse
Ses racines qui s'enfoncent comme des ongles dans la peau
She's stretched in this morning without sun.
Listen
Tends l'oreille aux murmures de mes sentiments
Attrapes-les de tes deux mains
Please... Learn how to listen.
Poème © Liz - 06/12/2006 17:41
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Douce Folie - Petite fée
Je suis une petite fée de papier,
J’ai le cerveau tout chiffonné.
le coeur en buvard tout doux,
Réclamant des câlinoux.
Mes longs cheveux de laine
Attrapent tes je t'aime.
Je suis une petite fée de papier...
Prête à s'envoler.
J’ai le cerveau tout chiffonné.
le coeur en buvard tout doux,
Réclamant des câlinoux.
Mes longs cheveux de laine
Attrapent tes je t'aime.
Je suis une petite fée de papier...
Prête à s'envoler.
Poème © Liz - 10/01/2007 16:24
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Douce Folie - Complainte du Clown, #1
Je me présente à vous sans artifice, suis un clown autiste.
Dans mon monde je me complets, c'est dit... c'est mon vice.
Il est rempli de couleurs, si vous pouviez juste l'entrevoir, c'est loin d'être triste
Et pourtant parfois mon coeur pleure.... c'est la vie.
Je fais gentiment ma petite révolution, je l'avoue... régulièrement
Mais tout en prenant le temps de vivre doucement ou follement avec mon amant
Voyez-vous, depuis petite, ça bout dans ce qui me sert de caboche... de tête,
Quand est-ce que là haut ils arrêteront de faire la fête ?
Jamais je l'espère.... C’est ma complainte du soir, je m’applique
Je vous plains vous qui allez lire cela... Je ne sais qu’elle mouche me pique
J’ai ce besoin furieux de créer et je viens tout juste de le faire
J’ai mis des teintes chaudes, aussi chaudes que celles de l’enfer...
Sur la vie que j’aime et qui cependant me paraissait fade
J’ai la créationnite aiguë… Je dois être bien malade…
Et ce besoin d’écrire !... Cette complainte je peux vous la dire en criant
Ou vous la chanter, ou encore vous la lire en riant.
Je me nourrie de mes passions, je suis un clown autiste vivant dans son monde coloré
Pour vivre, j’ai un besoin énorme d’aimer... et de créer.
Poème © Liz 17/01/2007 11:40
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jeudi 8 février 2007
Douce Folie - Vision
Wolves play with dogs close to the childs
Changing sky.
The cloudy drawings overlap
Here, no trap.
Just a softness which floats in the air
And this simple smile, almost solair.
Poème © Liz - 08 février 2007
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