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mercredi 25 mai 2011

Crea Elizabeth & Victor Frankenstein

Lundi soir, j'ai eu une (grande) envie de revoir un certain film, 
aussi après avoir fouillé les piles de dvds, 
je me suis régalée pour la énième fois en le visionnant... tout en gribouillant...

Dessin rapide + aquarelle sur papier, 
petite dimension : 13 x 9 cm


Elizabeth & Victor Frankenstein 
(Helena Bonham Carter & Kenneth Branagh)
d'après "Frankenstein", film réalisé par Kenneth Branagh (1994)
ps : la tête de la Créature est + ou - cachée quelque part dans le dessin...


(...) Quand mon pére revint de Milan, il trouva jouant à mes côtés dans le vestibule de notre demeure, une enfant plus belle qu'un chérubin, une créature dont le regard irradiait et dont les mouvements étaient plus gracieux que ceux des chamois sur les montagnes. Cette présence fut rapidement expliquée. Avec son accord, ma mère persuada les paysans qui la gardaient de lui confier la charge de l'enfant. Ils l'aimaient certes et pour eux elle avait été une bénédiction. Mais ils comprirent qu'il n'était pas juste de la laisser dans la pauvreté et le besoin au moment où la Providence lui assurait une protection plus puissante. Ils consultèrent le curé du village: il fut décidé qu'Elisabeth Lavenza viendrait habiter la maison de mes parents. Elle ne fut pas seulement une soeur pour moi mais aussi la délicieuse compagne de mes études et de mes loisirs.
Tout le monde adorait Elisabeth. L'attachement passionné, la vénération que chacun lui vouait et qui m'animait aussi furent mon orgueil et mon ravissement. La veille de son arrivée, ma mère m'avait dit, comme si elle plaisantait: "J'ai un joli cadeau pour mon Victor. Il le recevra demain." Et c'est pourquoi, lorsqu'elle me présenta le lendemain Elisabeth comme le cadeau qui m'était promis, je pris ses propos à la lettre, avec la gravité de l'enfance, et je voulus tenir Elisabeth pour mienne - afin de la protéger, de l'aimer et de la chérir. Les louanges qu'on lui adressait, je considérais qu'elles m'étaient destinées. Nous nous appelions familièrement cousin et cousine. Aucun mot, aucune expression ne pourraient traduire l'amitié qu'elle me portait - elle qui était plus que ma soeur et que je voulais à moi jusqu'à la mort. (...)
Extrait de "Frankenstein ou le Prométhée moderne" de Mary Shelley

3 commentaires:

  1. Magnifique!

    Je viens de lire ta description, dans ton profil. Nom d'un chien, comme je partage le tout!

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  2. On m'avait également proposé un immeuble, jaja. Mais non, c'est le manche de ma basse. :')

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  3. Merci M'dame Ulvinne, j'ai commencé un autre dessin au crayon avec Kenneth Branagh, toujours dans son film Frankenstein ;)
    Ahhhhh l'immeuble et le manche de guitare j'y ai pensé too mdr, en tout cas c'est une très bonne photo ! Bisous

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